jeudi 11 juillet 2013

World War Z

C'est la fin du monde tel que nous le connaissons. La population est dévastée par un virus qui transforme les humains en bêtes avides de chaire fraîche. L'état d'urgence est déclarée partout sur la planète. C'est la 3ème Guerre Mondiale. C'est la World War Z.

La World War Z vu par Brad Pitt. 


Vu le tapage médiatique qu'a fait le film, je vais abréger la piqûre de rappel. "World War Z" est un film de Zombies mélangeant action, aventure et horreur, sorti au cinéma le 3 Juillet 2013, et réalisé par Marc Forster.
Si ce nom ne vous dit rien, ses films parleront plus: "Finding Neverland", "Quantum of Solace", "Machine Gun Preacher", le réalisateur allemand touche à tout mais pas forcement de manière efficace.

Avant de parler du film, il faut le remettre dans son contexte. Le scénario est (très librement) inspiré d'un roman de Max Brooks, "World War Z". Max, c'est le fils de Mel Brooks, le réalisateur loufoque à qui l'on doit "La Folle histoire du Monde" et "La Folle histoire de l'Espace". Si le père est un spécialiste de la comédie, le fils s'est plutôt dirigé vers l'horreur, et plus particulièrement les Zombies. Il a écrit le "Guide de survie en territoire Zombie" en 2003 et "World War Z" en 2006.
Le premier se veut être un guide de poche, pour que le lecteur puisse se préparer et survivre en cas d'attaque de morts-vivants. Le second suit un membre de l'O.N.U qui recueille des témoignages de personnes ayant survécu à la World War Z, une pandémie qui a ravagé la Terre entière.

World War Z: Une Histoire orale de la guerre des Zombies

La force du livre réside dans son sérieux. En lisant Max Brooks, on a presque l'impression que la menace Zombie est réelle et imminente. De plus, l'auteur aborde le genre humain d'un coté pessimiste (certaines mauvaises langues diront réaliste), en décrivant des hommes prêts à tout pour faire du profit, même en cas d'attaque de morts-vivants. Imaginez un médecin vendant un faux médicament contre le virus juste pour s'enrichir, ou encore des généraux abandonnants leurs soldats par crainte de sanctions de leurs supérieurs. Typiquement actuelles, les réactions des personnages du roman ne sont pas surprenantes mais tragiques. Et c'est là que le livre fait mouche, mais pas le film.

S'il n'y a que le nom de Brad Pitt sur les affiches, ce n'est pas pour rien...

Le film s'inspire donc du livre (comme c'est le cas dans 90% des productions cinématographiques) de Max Brooks. Mais si vous avez lu le roman, vous vous rendrez compte qu'adapter celui-ci en film n'est pas réellement possible. L'histoire est donc modifiée, et nous fait suivre Gerry Lane, ancien employé de l'O.N.U, plongé au milieu de l'invasion des Zombies, et qui doit protéger sa famille en découvrant l'origine du fléau. Le pitch vend du rêve, surtout si l'on est amateur de Zombies.
Mais attention, ici, nous sommes loin d'une série Z. Le réalisateur (ou les producteurs ?) a choisit de privilégier la peur et l'action au détriment du gore, si cher aux amateurs de films de morts-vivants. Vous ne verrez donc pas de Zombies égorger puis dévorer les intestins de leurs pauvres victimes. Ici, les morts sont encore plus virulents que les vivants. Le zombie saute partout, explose les vitres, mord sa victime, puis s'en va vers une autre cible. Ainsi, le virus se propage à vitesse grand V mais perturbe le fan de mort-vivant qui sommeille en chacun de nous. Déçu donc, que le film se destine au grand public plutôt qu'aux amateurs de Zombies et de gore.

Sinon, j'vous ai dit qu'il y avait Brad Pitt dans le film ?

En s’arrêtant là, on pourrait dire que le film n'est encore qu'une adaptation ratée d'un bon livre. Mais il faut tout de même noter ses qualités, qui malgré leur nombre très faible, sont tout de même majeures dans "World War Z".
Le spectateur vient voir du Zombie, et il est rapidement servi. Après une courte scène de petit-déjeuner familial pour présenter la famille Lane, les zombies font rapidement leur apparition. Et ce que l'on peut dire, c'est que pendant ce début de film, on en prend plein les yeux et oreilles. Rarement je me suis retrouvé scotché à mon siège devant un film. Le dernier en date devait être "Die Hard 4: Retour en Enfer", c'est pour dire. Chaque impact vous cloue sur place, chaque cri vous fait frémir, chaque Zombie vous fait trembler. Rien que pour la 1ère demi-heure, le film mérite d'être vu. Véritables scènes de paniques sans temps morts, vous allez être abasourdis devant ces images mélangeants horreur et action frénétique.

"Je me fais du soucis pour mon mari mais je sert à rien dans le film" - Karin Lane

Si je ne vous parle pour l'instant que du début du film, c'est bien parce que cette partie est la plus réussie. La suite est en effet beaucoup moins convaincante. Sauvé une première fois des Zombies, la famille Lane se retrouve sur un porte-avion, en sécurité au large. Ceux qui ont lu le livre diront que rien n'arrête les Zombies à part le froid, mais pas dans le film...
Le scénario enfin aborde le côté égoïste de l'homme face à la panique. Si Gerry n’accepte pas de sauver le monde, lui et sa famille seront déplacés dans un camp, qui bien sûr est beaucoup moins sécurisé que le porte-avion. Accompagné de soldats et d'un professeur, Gerry va donc devoir trouver le patient zéro pour éradiquer la menace Zombie de la Terre, et surtout pour sauver sa famille. A part cet élément, presque tout est bonté et entre-aide dans ce monde brut. Trop cool.

Construire un mur de cette taille n'arrête même pas les Zombies. Au passage, vive le spoil dans les bandes-annonces.

Et c'est à partir de ce moment que le film sombre peu à peu dans la lenteur et surtout, les éléments illogiques. Je ne vais pas vous les gâcher, mais un certain personnage meurt de façon tellement ridicule que la salle est morte de rire. Un comble pour un film qui se veut terrifiant ! Au moins ça détend l'atmosphère pour les plus peureux...
Certaines scènes restent quand même efficaces, notamment la fuite de Jérusalem qui vient booster tout ça et redonne un souffle au film. Mais même malgré cela, on décroche souvent, la faute à un scénario un peu trop décousu et des scènes d'actions très inégales. Heureusement, il y a le dénouement !

Brad Pitt à l'O.M.S, un final assez...  déroutant.
Conclure un film de Zombie n'est pas une chose aisée. Soit l'infection est minime et on peut alors l'éradiquer rapidement, soit il faut trouver un moyen intelligent de survivre en territoire Zombie. Et bien ici, celle qui nous est proposé reste tout de même assez facile. Rassurez vous, je ne vais pas tout dévoiler, mais la fin du film vaut son pesant de cacahuètes, notamment pour Brad Pitt, marchant victorieux, soda à la main, tel un super héros moderne. Remarque, il peut se le permettre, tant le film repose sur ses épaules.
Et oui, grâce à ce genre de film, on peut dire que les acteurs sauvent parfois une production. C'est le cas de Brad Pitt, qui, on le voit, s'est donné à fond dans son rôle de père de famille sauveur du monde. Crédible, touchant, son jeu est efficace et donne vie au film. On notera aussi l'actrice Daniella Kertesz, jouant une soldat israélienne accompagnant et protégeant Gerry pendant une bonne partie du film. Mêmes adjectifs que pour décrire Brad Pitt, Daniella évite de tomber dans le personnage secondaire inutile et apporte vraiment son petit plus au film grâce à son rôle de femme soldat déterminé à exploser tous les Zombies sur son chemin. Édifiant.

A coup sûr, on retrouvera Daniella Kertesz dans les films de ces prochaines années !


Pour finir, parlons de la 3D. Si l'effet était magnifique dans "Moi, moche et méchant 2", elle l'est tout de même moins dans un film en prise de vue réelle. Sans être indigeste (c'est déjà bien), elle n'apporte strictement rien au film. Cependant, on remarquera les efforts fournis. En effet, pour un réussir une 3D, il faut un élément au premier plan, un autre au milieu, et enfin un arrière plan. Logique me direz vous. Sauf que de nombreux films s'en moquent complètement, et ratent ainsi cet effet de profondeur. Dans "World War Z", on sent que certains cadres ont été composé pour correspondre à ce schéma. Un bon début. Mais tant qu'à faire, économisez votre argent pour le voir en 2D. Mais par pitié, si votre cinéma le propose, allez le voir en VO !

Les Zack sont très agressifs et acrobates !

Si vous vous attendiez à une fidèle adaptation de l'oeuvre de Max Brooks, vous allez être déçu. Le film s'inspire très (trop ?) peu du livre pour le qualifier de réelle adaptation. Même le surnom des Zombies, les Zack, est transformé en Zéké dans le film. Très irritable comme choix pour quelqu'un qui a lu le livre récemment. De plus le film propose une fin en happy ending typique d'une production hollywoodienne, alors que le livre préfère ouvrir des portes. Un choix que les lecteurs trouveront déplorable mais que les spectateurs trouveront normal. Chacun aura sont point de vue sur le sujet.
De plus, on relèvera l’absence de sang en abondance, fréquent dans les séries Z, pour réduire la restriction d'âge (-12 ans tout de même, attention les enfants !). Et bien sûr, une lenteur dans certains passages du film, surement le plus agaçant quand on est au cinéma.

Evidemment, le film a aussi ses qualités: les acteurs sont convaincants, les scènes d'actions vont vous couper le souffle, les Zombies sont très bien fait, bien qu'on ne les voit pas beaucoup, et leur cri est effroyablement bien conçu, tout comme leur claquement de dents. Terrible en 5.1 !

Si vous aimez le dernier album de Muse, "The 2nd Law", et notamment le titre Isolated System, vous allez être servi. Un peu trop peut être, tant le titre revient souvent dans le film au risque d'en faire une overdose...

Amateurs de blockbusters, vous n'allez pas être déçu.
Amateurs de sensations fortes, certains passages du film sont fait pour vous.
Amateurs de Max Brooks, allez y sans penser aux livres.
Amateurs de série Z et de gore, vous allez être déçu.
Amateurs de Muse, n'écoutez pas trop le dernier album avant d'y aller.

En attendant de vous décidez, regardez donc la bande-annonce (en VOSTFR), qui fait aussi office de best-of du film:


samedi 6 juillet 2013

Moi, moche et méchant 2

Alors que le soleil se montre enfin, il était temps de se détendre dans une salle de cinéma pour regarder un film plein de fraîcheur et d'humour, avec "Moi, moche et méchant 2", réalisé par Chris Renaud et Pierre Coffin, le tout en 3D !

Avec aussi la voix d'Audrey Lamy, tout de même !

On retrouve donc Gru là où on l'avait laissé à la fin du 1er film, il y a déjà 4 ans. Fini les plans pour voler la Lune et devenir le plus grand Super-Vilain, le gentil Gru est maintenant occupé avec ses 3 filles adoptives, Margo, Edith et la petite Agnès. Père de famille à la retraite, il s’attelle à rendre heureuses ses 3 petites filles du mieux qu'il peut, aidé bien sûr par ses Minions et le Dr. Nefario.
Evidemment, tout n'est pas rose et un nouveau méchant arrive, s'emparant d'un virus dévastateur ! L'Agence Vigilance du Lynx (on notera la traduction un peu foireuse de Anti-Villain League pour garder les initiales AVL) demande donc de l'aide à Gru pour cette fois sauver le monde. Sacrée changement de philosophie en si peut de temps, c'est le pouvoir des enfants ça !
D'abord réticent à la proposition du directeur de l'AVL Silas de Lamolefès, Gru finira par accepter grâce aux charmes de sa nouvelle coéquipière, Lucy Wild, mais surtout à cause du départ de son fidèle ami, le Dr. Nefario qui vient d'accepter un nouveau contrat auprès d'un Super-Vilain (coïncidence, je ne crois pas !)

Hé hé, fesses ! Les Minions sont toujours aussi drôles et débiles.

Gru se transforme donc en Super-Espion, et aidé de sa collègue Lucy, ils vont ouvrir... un magasin de gâteaux ! En effet, le Super-Vilain se cacherait dans la galerie commerciale, voila donc une superbe couverture pour enquêter. Serait-ce Floyd, le vendeur de perruque ? Ou bien Eduardo, le restaurateur mexicain ? Est-il vraiment le fameux El Macho ? Mystère...

Vous racontez la suite des événements serait vous gâchez le film, et ce ne serait pas vous rendre service. Mais vu que la tagline en haut de l'affiche en dit déjà pas mal, je peux vous dire qu'il y aura de la romance. Et pas que avec Gru ! Un nouvel élément qui pourra plaire mais pas forcément aux touts petits. Heureusement l'humour est omniprésent et tout le monde sera satisfait.

Le Super Vilain est très vilain, mais pas que, Gru est gentil, mais pas que, voila qui donne donc lieu à de nombreux rebondissement qui vont vous tenir en haleine pendant 1h40 de délire. Les références fusent aussi. Si je vous dis "Alien" ou "Star Wars", pas sûr que vous allez me croire, mais certains passages sont justes tellement WTF ? ("What the Fuck ?", pour ceux qui n'aiment pas les acronymes) que l'on se demande à quoi ressemblaient les brainstormings des créateurs du films !


En plus de son fameux rouge-à-lèvres taser, Lucy expérimente les arts martiaux, au plus grand malheur des cupcakes !

Vous l'aurez bien compris, "Moi, moche et méchant 2" est le digne successeur du 1er film. De l'humour, de l'émotion, des Minions, tous les éléments ont été repris pour garantir la réussite du film.
Tellement qu'en fait, on a l'impression de regarder "Moi, moche et Méchant 1.5"... On prend les mêmes et on recommence. Pas de prise de risque, mais le génie du 1er film est conservé, c'est bien ce l'on recherchait, non ?

A noter la voix d'Audrey Lamy, qui double Lucy dans le film. Si les voix de Gad Elmaleh (Gru) et d'Eric Cantona (Eduardo) sont méconnaissables, il sera difficile pour les fans de la série TV "Scènes de ménages" de ne pas se représenter son personnage de Marion. Assez perturbant au début, on s'y fait tout de même relativement vite.

Visuellement, le film est magnifique. Les rendus des particules et de l'eau sont magnifiques, et les animations parfaites. Mais la réussite visuelle du film reste la 3D. Pas convaincu avec les films en prises de vues réelles, je suis à chaque fois bluffé devant les dessins animés en 3 dimensions. Le tout est fluide, même pendant les mouvements, et certains effets sont faits pour la 3D, notamment une vitre qui explose et dont les morceaux de verres arrivent droit devant vous.
Mention spéciale au générique de fin, avec ses Minions complètements fous qui vous balancerons des bulles au visage. Les enfants (et pas qu'eux) vont adorer !


On pourra reprocher au film de trop jouer avec les Minions, mais honnêtement, ils sont pas supers drôles ?

Abordant des thèmes plutôt sérieux, le film n'en reste pas moins une super comédie pour les grands et les petits, à voir en 3D si vous en avez l'occasion ! Sur ce, je vous laisse avec la bande annonce, au cas où je ne vous aurais pas convaincu de foncer voir ce film !


mardi 25 juin 2013

Jack le Chasseur de Géants

Mais pourquoi j'ai regardé ce film ? Ils me faisaient des signes en plus... Déjà, "Jack le Chasseur de Géant 3D", ça sonne pas comme un gros nanar ? L'affiche, elle vaut son pesant de cacahuètes aussi, tellement cliché. Mais bon, j'en ai vu des films nases, alors j'ai essayé Jack et le Chasseur de Géants, réalisé par Bryan Singer, et sorti en France en 2013.

Serez-vous de taille à supporter le film en entier ?

Wait, what ?!? Bryan Singer ? LE Bryan Singer ? Le mec qui a réalisé "Usual Suspects", "X-Men" et "Walkyrie" ? On peut trouver que le "Superman Returns" était une erreur de parcours, mais là c'est la perdition totale ! Comment cet excellent réalisateur a-t-il fini au commande de ce (mauvais) film grand public ? Mystère...
Vous l'aurez compris, "Jack le Chasseur de Géants" n'est pas un chef d'oeuvre. Il n'est pas bon. En fait il est nul, quoi. Mais parfois il est difficile de démonter un film, tant cela se ressent sur l'ambiance. Alors qu'ici, y'a un tas de défauts à énumérer une par une donc au moins mon avis subjectif sera justifié !

Par où commencer, telle est la question ! Shakespeare ne va pas me contredire, le principal pour tenir en halène le spectateur, c'est une bonne histoire. Etant gamin, j'ai lu le conte de Jack et les haricots magiques, l'histoire du gosse qui vend son cheval pour trois haricots, qui dans la nuit poussent jusqu'au ciel. En haut, au dessus des nuages, un géant avec une poule aux oeufs d'or.
Après une introduction des plus classiques, et donc chiante, où l'on découvre le jeune Jack rêvant d'aventure, tout comme la princesse Isabelle. Et va t'en que je te mette du montage alterné pour souligner que les deux personnages ont pleins de points communs... C'est lourd, c'est ennuyant, c'est rébarbatif, on prend vraiment le spectateur pour un attardé. Bref, comme l'aime quoi...
Donc après ça, le film commence comme dans le conte, le héros, Jack, vend son cheval contre les haricots, qui sont convoité par l'intendant au trône du Royaume... Et les ennuis commencent... Il faut comprendre que pendant les 2h que dure le film, il s'en passe des choses. Pas toutes logiques par contre...
Donc au passage il croise la princesse, la défend dans la rue et se casse avec ses supers-haricots magiques (y'a un lien avec Superman, j'suis sûr !). Bien sûr, l'oncle s'enflamme, jeté les haricots et s'en va travailler sous la pluie... Evidemment, la princesse en profite pour s’enfuir du château et tombe sur la maison de... Jack ! Déprimant tellement c'est évident et mal amené...
Le reste du film est de la même trempe: héroïsme, trahison, romance, tout y passe. Mais là où le scénario nous surprend, c'est vers 1h20 du film, où l'histoire aurait pût se conclure. On se dit youpi, finalement c'était pas si terrible. Mais non. Le pire reste à venir... Sans vous gâcher ces magnifiques twists, je peux vous dire que la dernière demi-heure est un grand foutoir d'effets spéciaux et d'action. Roland Emmerich, Michael Bay, rentrez chez vous, Bryan Singer est là !

Si vous arrivez à supporter la tête de Nicholas Hoult, vous pouvez rajouter 2 points à la note finale.

Autre point important, les acteurs. Si dans "Hamlet" on avait Orson Welles, dans "Jack le Chasseur de Géants 3D", on a Nicholas Hoult. Déjà que j'aimais pas sa tête dans "Warm Bodies", mais bon on fait abstraction parce que le film est sympathique, mais ici, j'ai juste envie de le baffer. Son jeu est tellement décalé  niai, presque faux, que ça en devient risible. Faussement gêné devant la princesse, vraiment courageux devant un Géant, son personnage est difficile à cerner... Si on est tenté d'essayé.
Mais le vrai choc, ce fût quand même de voir un super acteur écossai apparaître d'un coup, comme ça, sur l'écran. Je n'avais pas regardé la fiche casting avant de voir ce film, ça m'aurait peut être préparé au choc. Oui, voir Ewan McGregor dans ce film, je vous jure, ça fait un choc ! Comment lui aussi a pu finir ici ? Avec ce look ? Impossible de rester sérieux les premières secondes quand votre Chevalier Jedi favori se présente comme ça:

Le nouveau gel de E. McGrekopf garde vos cheveux en place, même après avoir grimpé plusieurs kilomètres de haricots et combattu des Géants !

Une fois le fou rire passé, je me dit que finalement, c'est grâce à lui et à son accent écossais que j'ai regardé le film jusqu'au bout. Merci Ewan !

Inutile de vous dire que les personnages sont stéréotypés à souhait, qu'on a le droit à un tas d'incohérences (comme la princesse qui taille parfaitement des chiffres dans les arbres pour indiquer son passage aux gardes... Bah oui, je suis poursuivie par des Géants, et si je faisais de la gravure sur bois, tiens !), et des Géants qui parlent anglais... C'est bien connu, dans les univers fantastiques au cinéma, tout le monde parle anglais. Et pour les aliens, la Terre se résume aux Etats-Unis. Et les Bretons ont des cirés jaunes Guy Cotten. Ha non, y'a pas de films sur les Bretons...




Alors, y'a-t-il quelque chose à tirer de ce film ? Et bien oui, il faut le reconnaître, les effets visuels sont très impressionnants. Lorsque le haricot pousse sous la pluie, on est forcé d'avouer qu'on est scotché devant les SFX. Le haricot est magnifique, le monde des Géants est plutôt sympathique à regarder, surtout les gargouilles cracheuses d'eau. Par contre les Géants en eux même, on est moins convaincu. Certes, il sont beaux (pour des Géants hein...), mais l'on ressent encore que ce ne sont que des animations virtuelles, surtout lorsqu'ils interagissent avec des vrais acteurs. Allez, encore un peu de travail, mais honnêtement, c'est dans la norme des bonnes productions hollywoodiennes.


Alors que dire de ce "Jack et le Chasseur de Géants 3D" ? Et bien que ça vole au ras des pâquerettes. Tout dans ce film est moyen. L'histoire ne décolle pas ou décolle trop, les personnages sont vus et revus, les effets spéciaux sont bons mais ne servent pas correctement le film.
On dirait qu'une mode s'installe, celle d'adapter les vieux contes en films. Sauf que quand on ne respecte rien à l'univers, à quoi bon se baser sur une histoire déjà écrite ? Si c'est pour placer en moins de 2 plans un oeuf en or dans le film, autant complètement changer l'histoire...
Quelle sera la prochaine mode après ? Adapter des jeux-vidéos en films ? Ha non, ça a déjà été fait.

J'vous ai parlé de l'armure du Roi faite à l'arrache avec de la bombe dorée ?


Pour conclure, "Jack le Chasseur de Géant" n'est pas un bon film. Tout au mieux il est divertissant si l'on enlève la moitié du film. Avec 2h au compteur, il fait office de joli fond sonore et visuel quand on traîne sur Internet à lire des supers chroniques. Il y a tellement de films mieux que celui-ci à regarder, alors pourquoi perdre votre temps ?

Note: 11/20
Appréciations: Du travail, à améliorer.

Et pour les courageux à qui mon avis n'a pas suffit, je vous laisse avec la bande-annonce en VO:



vendredi 14 juin 2013

Black Sabbath - 13

"Enfin !"

Telle fût ma réaction quand j'ai reçu le dernier album de Black Sabbath, sobrement intitulé "13".

Le chiffre 13, porte-bonheur pour Black Sabbath ?

Est-il vraiment nécessaire de rappeler qui sont Black Sabbath ? Toute personne ayant déjà écouté du Heavy Metal connaît forcement ce nom, ainsi que ces membres emblématiques, Ozzy Osbourne, Tony Iommi et Geezer Butler. Si on les connaît si bien, ce n'est pas pour rien, ces types ont en effet inventé le Heavy Metal (et oui, rien que ça !), en sortant en 1970 un album aujourd'hui culte, "Paranoid", avec ses riffs lourds, des rythmes lents et des paroles d'enfer. Alors le nouvel album d'un vieux groupe emblématique, on l'attend toujours de pied ferme !
Mais souvent, ces pionniers du genre s'écartent de leur style musical au fil des années, produisant une musique plate et sans saveur, plus souvent à la recherche d'un public large quitte à décevoir les fans. Les puristes préfèrent d'ailleurs faire tourner leurs vieux vinyles des années 70 plutôt que d'écouter les sorties récentes.

C'est vrai que lorsqu'on voit les déboires d'Ozzy, le chanteur du groupe, dans une télé-réalité américaine, on se demande ce que vaut le monsieur d'un point de vue musical. Et ce n'est pas sa carrière solo qui rassure les fans...
Et pourtant ! L'annonce de la reformation de Black Sabbath il y maintenant de nombreux mois avait fait sauter de joie plus d'une personne. Nouvel album, nouvelle tournée, Black Sabbath met le paquet et nous annonce un retour aux sources digne de leurs premiers album ! Mais on connait la chanson, si j'avais eu 1€ à chaque fois qu'un groupe avait dit ça et s'était planté, je serais riche ! Alors on attend, des concerts, des extraits, pour être sûr que Mr. Osbourne ne raconte pas de salades.
Malheureusement, les soucis de santé de Tony Iommi ont privés de nombreux fans de les voir se produire sur scène, les laissant sur leur faim en attendant ce nouvel album.

En reprenant Nietzsche, Black Sabbath se la joue philosophe.

Histoire de faire durer le suspense, le groupe sort un single, "God Is Dead ?", en ce début d'année 2013. Et là, j'ai encore sorti ce petit mot: "Enfin !". Et oui, enfin un groupe qui tient ses promesses ! Enfin un morceau qui nous ramène droit dans les années 70 ! Du haut de ses 9 minutes, le titre nous projète 40 ans en arrière avec des riffs lents, lourds, pesants, mais tellement jubilatoires à entendre ! Et que dire de la voix d'Ozzy, quasiment inchangé depuis toutes ces années. Le titre "God Is Dead ?" aurait très bien eu sa place sur l'album "Paranoid", juste à côté de "Hand of Doom". L'auditoire est en extase, Dieu est peut être mort, mais pas Black Sabbath !

Et là on se dit: "Enfin ?" Enfin un album qui nous ramènerait dans le temps, à l'époque où le Heavy Metal était à son apogée, une époque où la plupart d'entre nous n’étions pas née, une époque que l'on ne connaît que via des vieux vinyles ou des vieux lives en VHS ? "13" nous refait-il vivre cette époque en 2013 ?
Et bien je le dis, "Oui !", Black Sabbath est de retour dans le passé, avec un album entier nous faisant voyager dans le temps tel Marty McFly, pour satisfaire nos oreilles exigeantes.
8 titres, 53 minutes, et autant de bonheur musical pour les aficionados de Heavy Metal à l'ancienne. Avec des morceaux courts (oui, 5 minutes c'est court pour ce style de musique) comme "Loner", le groupe envoie du lourd, du direct. La guitare résonne et la tête commence à bouger. La batterie arrive tout de suite après et c'est votre pied qui va s'enflammer en suivant le rythme. Imparable.
Avec des morceaux longs comme "End of the Beginning", le groupe prend le temps d'installer l'ambiance, oppressante. Les riffs sont lents, très lents, la batterie cogne, tout aussi lentement. Et la voix d'Ozzy résonne, majestueuse, stressante, aérienne.
Black Sabbath se permet même une petite ballade avec le titre "Zeitgeist". Sauf que cette fois la sauce ne prend pas. On dirait une belle et longue introduction, mais le titre ne décolle pas. Frustrant.

Alors bien sûr, l'album n'est pas un sans faute, notamment avec le titre évoqué juste au dessus. Par ailleurs, certaines mauvaises langues reprocheront au groupe de se reposer sur ce qui a déjà été fait. Sauf que comme c'est eux qui l'ont déjà fait il y a 40 ans, on leur pardonnera. Certaines personnes trouveront l'album trop répétitif, assez difficile à écouter dans son intégralité à cause de cette succession de riffs lents et tapant sur le système à force de les écouter. D'autres prendront leur pied, comme moi, à faire tourner cet album en boucle encore et encore pendant tout l'été.



Vous l'aurez compris, "13" est un album qui va marquer les foules avides de Heavy Metal. L'album est tellement old-school que si l'on prenait une DeLorean, on pourrait le sortir dans les années 70. Les adeptes des vieux disques du groupe prendront à coup sûr leur pied en écoutant ces titres, tandis que les fans de nouveautés devront tout de même lui jeter une oreille, au risque de passer à côté d'un album qui va rester dans les annales de la discographie de Black Sabbath.
Enfin un album qui nous prouvent que le Heavy Metal n'est pas mort. Il s'en est fallut de peu.

mardi 11 juin 2013

E3 2013 - Nintendo

Pas de nouvelle console cette année pour Nintendo, mais un bon nombres de jeux chères à la société japonaise, telle que Pokémon, Mario, ou encore Zelda. On voit tout ça en bref:

Satoru Itawa nous présente sa conférence non pas sur scène mais via une vidéo enregistrée. Au moins, pas de soucis de direct, et les sous-titres sont les bienvenus !

On retrouve bien sûr Pokémon X et Y,avec le nouveau type Fée, efficace contre les types Dragons, ainsi que la possibilité de s'occupé de ses Pokémon à la façon d'un Nintendo Dogs. Le jeu sortira en Octobre.

Trailer de Super Mario 3D World. Possibilité d'incarner Mario, Luigi, Toad ou Peach, chacun ayant ses propres capacités. Le jeu arrivera sur Wii U en Décembre.
Le nouveau Mario Kart 8 est montré. Au programme, toujours des courses frénétiques en kart ou en moto, avec des décors qui vont vous faire tourner la tête, avec l'arrivée de circuits tridimensionnels où la gravité fera des siennes ! Le jeu sortira au Printemps 2014, toujours sur Wii U.

Toujours dans la bonne humeur, Nintendo dévoile Wii Party U, compilation de mini-jeux conviviaux exploitant la tablette et les manettes au maximum. Le jeu sera disponible cet été.
Wii Fit U sortira aussi, mais pas avant décembre. Un peu de patience avant de revoir sa ligne !

Le Miiverse est à l'honneur avec une nouvelle application pour les artistes amateurs, permettant de partager ses oeuvres sur le réseau de Nintendo.

Nintendo n'oublie pas les éditeurs tiers, avec une belle compilation d'images de jeux comme Assassin's Creed IV: Black Flag, Batman Arkham Origins, Deus Ex: Human Revolution Director's Cut, Disney Infinit, Just Dance 2014, Rayman Legends, Disney Planes, Shin Megami Tensei IV, Skylanders SWAP Force, Splinter Cell: Blacklist, Sonic Lost World ou encore Watch_Dogs.

L'eShop se voit aussi garnir d'un tas de jeu pour les petits et grands, dont certains utiliserons votre Mii pour jouer.

Zelda: The Wind Waker reviendra aussi en meilleur qualité visuelle sur Wii U. On notera une belle évolution des effets de lumière et de l'eau. Le Poste de Tingle, qui permettait de relier sa GBA à la GameCube, sera de la partie, mais permettera cette fois d'envoyer des message sur le Miiverse à la manière d'un message dans une bouteille lancé à l'eau. Le jeu sera disponible en Octobre.

The Wonderfull 101 est annoncé pour une sortie en Aout. Les joueurs devront coopérer pour vaincre une menace alien, le tout étant très coloré.

Donkey Kong Country Tropical Freeze est de la partie. Le jeu de plateforme reprendra les principes de la série, notammaent la possibilité de jouer DD Kong pour aider Donkey à sauver son île.

Platinium Games nous propose un nouveau trailer de Bayonetta 2, exclusif à la console de Nintendo. Même formule que le 1er épisode, c'est à dire de l'action frénétique, de l'humour décalé et une héroïne sexy. On notera surtout une nouvelle coupe de cheveux pour Bayonetta, que l'on pourra incarner seulement en 2014.

Nintendo dévoile un nouveau J-RPG proposant des Mechas et de vastes décors, allant de plaines à la ville. Inspiré de Xenoblade, le joueur pourra parcourir le monde ouvert sans limite ! Pas de nom pour l'instant, mais une sortie en 2014 est prévue.

Les fans l'attendait, Nintendo le montre aujourd'hui. Super Smash Bros. débarquera sur 3DS et sur WiiU, avec l'arrivé d'une icone du jeu-vidéo, Megaman et son chien Rush ! La possibilité d'utiliser ses différents pouvoir est toute appréciée ! Les jeux sortirons en 2014.

Satoru Iwata conclu sa conférence et ouvre donc le salon de l'E3 officiellement  Les journalistes sur place vont pouvoir poser leurs mains sur les nouveaux jeux de Nintendo mais aussi sur les nouvelles consoles de Sony et Microsoft. L'actualité vidéo-ludique va encore battre son plein toute la semaine, pour notre plus grand bonheur !


lundi 10 juin 2013

E3 2013 - Sony

Là voila enfin, la conférence de Sony ! On l'attendait depuis le mois de Mai, où le constructeur nippon avait seulement dévoilé la nouvelle manette, la DualShock 4, et pas la console en elle même, au grand damne des fans. Et bien ce soir (enfin, ce matin, il est 3h...), cette erreur est réparée. Allez, on revoit tout ça en bref.



Sony ouvre sa conférence en musique avec un trailer qui est en fait un mix de tous les jeux qu'ils vont présenter, et il y'en a un paquet, que ce soit sur PS3, PS4 ou PSVita.

Jack Tretton arrive sur scène, remercie la présence du publique, l'homme aime parler longtemps, on est pas couché ! Il revient sur la PSVita et donne plusieurs chiffres, dont le fait que 60% des jeux sont téléchargé via le PSN.
Batman, Killzone, Walking Dead, God of War Collections, Dead Nation et bien d'autres jeux feront parti du catalogue de la console portable avant la fin de l'année.
Il fait le lien avec le catalogue de la PS3, et enchaîne avec un trailer de The Last of Us.
Une bande annonce de Puppeteer vient prendre le pas, suivit de Rain et Beyond: Two Souls.
Toujours sans interruption, c'est un trailer de Gran Turismo 6 qui est diffusé, toujours aussi beau à regarder.

Nouvelle bande annonce pour Batman: Arkham Origins, qui sortira le 25 Octobre. La vidéo alterne cinématique et phases de jeu. On retrouvera du contenu exclusif pour PS3.

Un peu de GTA V, avec l'annonce d'un bundle console+jeu+casque estampillé GTA V.

On laisse la PS3 de côté pour passer sur une console plus immersive, la PlayStation 4.
En plus de vanter les capacité technique de la console, la bête est enfin dévoilée. Assez grande, cubique (elle ressemble à la dernière FreeBox), le design surprend beaucoup.



Les services proposés seront adapté aux joueurs fidèles à Sony.
Sony Pictures est présent pour rappeler que tous ce contenu audiovisuel accompagnera la sortie de la PS4, comme c'est déjà le cas sur le PSN.

Music Unlimited sera disponible lors de la sortie de la console, permettant d’accéder au catalogue de Sony.
Certains évènements seront retransmit en live grâce à la PS4 et à certains services, surement très orienté vers le public américain.

On nous promet 12 nouvelles licences à la sortie de la PS4, dont The Order, un jeu d'action résolument Steam-Punk qui se déroulera dans un Londres infesté de créatures violentes et mystérieuses.

C'est le moment de passer à Killzone: Shadow Fall avec une bande-annonce de gameplay courte mais efficace.
Drive Club ose montrer quelques images furtives.
Sans transition, c'est inFamous: Second Son qui se dévoile un peu plus à travers son jeune héros plein de super-pouvoirs.
On continu avec de brèves images de Knack.

The Dark Sorcerer est montré. Production Quantic Dream, la vidéo est davantage une démo technique comme David Cage aime en faire qu'un réel jeu amené à sortir un jour. Il n'a en tout cas pas perdu son sens de l'humour, comme le montre la fin de la vidéo qui dévoile... un fond vert de cinéma.

Transistor, jeu PSVita, est montré. Jeu onirique, il sortira en 2014.

Les jeux indépendant ont leur place sur PS4, comme ici Don't Starve, survival qui connait un joli succès sur PC. Octodad, Secret Ponchos, Ray's Dead, Outlast, Galax-Z et bien d'autres (un remake du 1er OddWorld !!) seront disponibles sur la nouvelle console de Sony.

Sony revient sur Diablo III qui sera disponible sur consoles de salon.

Square Enix ? Mais oui, c'est bien Final Fanatsy Versus XIII qui revient sur le devant de la scène, après un tas d'incertitudes quand à son développement. Avec un gameplay très orienté action, le jeu risque de surprendre les fans mais surement pas les amateurs de mise en scène ultra-dynamique.
Le jeu en profite pour changer de nom à la fin du trailer et devient Final Fantasy XV.
Le studio surprend l'auditoire en diffusant un teaser d'un jeu très attendu des fans, Kingdom Hearts III !

On quitte l'E3 pour filer en mer, avec une séquence de jeu live d'Assassin's Creed IV: Blag Flag.
Basé sur l'infiltration en fôret, le jeu se veut bavard comme on l'aime, mais bien sûr toujours ponctué d'action bien dosé. Comme toujours, une séquence en bateau, qui ne finira pas à cause d'un problème technique (et non, ce n'est pas le stream qui lag mais bien le jeu...).

Retour dans le monde moderne avec de nouveau Watch_Dogs. Beaucoup de redites, mais aussi la possibilité d'avoir plusieurs approches des différentes situation présentes dans le jeu.
On a de nouveau le droit à du gameplay, avec une filature et le piratage de caméras de sécurité pour aider un ami à s’enfuir, ou encore provoquer un blackout avec son smartphone Pratique la technologie !
La version PS4 aura 1h de jeu supplémentaire.

Lebron James apparaît sur l'écran, en vrai et en synthèse, pour montrer la capacité du moteur physique du prochain jeu de 2K, NBA 14.

On passe tout de suite à une future référence du MMORPG, The Elder Scrolls Online, cause prochaine de la déchéance sociale d'un bon nombre de joueurs. Sauver Tamriel avec les joueurs du monde entier, ce sera possible en 2014.

Le désert, une muscle-car, un fusil à pompe, c'est bien Mad Max qui est dévoilé ici, dans une ambiance fidèle au 2nd film, "The Road Warrior".

On nous annonce que 140 jeux sont en développement sur PS4, le catalogue risque donc d'être chargé.

Gros coup envers Microsoft, l'annonce d'aucune restriction sur l'occasion donne une lieu à une belle ovation dans la salle. Pas besoin de connexion Internet pour jouer, Sony met à terre Microsoft sur le sujet.

Petit rappel des fonctions de la PS4 qui avaient été annoncé en Mai, dont le partage efficace et rapide.
Les abonnements au PSN+ sur PS3 sera aussi actif sur PS4, avec toujours les mêmes avantages et offres.

Les logos de Bungie et Activision apparaissent à l'écran. C'est donc Destiny qui va venir titiller notre curiosité de joueur, avec pour la 1ère fois une phase de gameplay. L'univers se place donc dans un vaste monde futuriste partiellement détruit. L'utilisation de pouvoirs sera très utile pour affronter les Fallen, ennemis du jeu. Son personnage pourra être modifié et amélioré selon plusieurs catégorie, comme les armes ou la tenue. A noter aussi la possibilité de rejoindre une partie de groupe à certains moments du jeu et ainsi participer à des gunfights encore plus épique.
La présentation du jeu se conclu par un court trailer montrant encore l’environnement très original, mélangeant Science-Fiction et Western.

Le Could fait parler de lui, avec son arrivée sur PS3 et PS4, donnant ainsi la possibilité de jouer aux jeux PS3 sur la PS4 via le Cloud.

Le prix est dévoilé: 399€, 399$, 349£. Comme toujours, le convertisseur € - $ ne marche toujours pas, mais le prix est 100€ de moins que la XboxOne. Dans la salle, les journalistes ont l'aire d'avoir fait leurs choix. Sony est aujourd'hui bien décidé à contrer Microsoft.

La conférence se conclu sur un trailer qui résume ces 2h de présentations.

Il est temps d'aller se reposer, de savourer toutes ces informations, et on se retrouve demain pour la conférence de Nintendo.

E3 2013 - Ubisoft

Après EA Games, c'est au tour d'Ubisoft de nous présenter ses prochains jeux.


Pour ouvrir la conférence, c'est Jerry Cantrell, guitariste d'Alice In Chains qui vient nous jouer un morceau sur scène. Petite mise en situation pour présenter Rocksmith 2014, qui se promet de vous apprendre de façon rapide et amusante à jouer de la guitare.

Splinter Cell: Blacklist enchaîne les vidéos, toujours aussi musclé (peu être un peu trop pour un jeu d'infiltration...). On nous le présente comme le plus grand Splinter Cell jamais développé. Voila qui fait envie !

Evidemment, Rayman Legends est de la partie, avec une bande annonce colorée et basé sur le multijoueur qui a déjà fait ses preuves avec Rayman Origins.

The Mighty Quest for Epic Loot est présenté sur un ton décalé  Un personnage du jeu, preux chevalier nous présente son univers sous forme d'interview. Fort grossier, heureusement que la censure est passé par là ! On aura le droit à un RPG cartoon totalement barré et axé coopération.

Matt Stone et Trey Parker sont présent avec le très attendu South Park: Le Bâton de la Vérité, le RPG directement inspiré de la série TV sulfureuse. Humour gras et blagues potaches seront là pour ponctuer l'aventure !

Un nouveau jeu de réflexion se dévoile, The Crew. La bande annonce nous montre une voiture se construire, entrecoupé d'images de course poursuite musclé en plein New York pour se finir en campagne, d'une qualité graphique proche du photo réalisme. On nous annonce une liberté totale, la possibilité de créer son véhicule et A à Z et de concourir avec ses amis. La coopération est encore au centre du jeu, avec une partie live où le décor visible est entièrement accessible et équivaut au Etats-Unis. Nouvelle illustration en vidéo de la personnalisation totale de sa voiture, avec des graphismes in-game magnifiques ! On enchaîne avec une phase multijoueur en plein Miami, poursuite musclée entre grosses voitures !

La future tuerie d'Ubisoft est encore à l'honneur après avoir fait sensation l'année dernière. Watch_Dogs remontre le bout de son nez. Le jeu proposera une réflexion sur l'utilisation des pouvoirs de hackers que possède le héros, plutôt actuel comme question.
Le trailer mélange images de synthèse et prises de vue réelle, tellement bluffant qu'il est difficile de faire la différence ! Le héros joue ici les justicier en faisant arrêter un trafiquant d'humain grâce à ces capacités de pirate, tout en utilisant avec parcimonie son arme.

Un jeu hardcore que voila, qui bouge. Et oui, Just Dance 2014 est dans la place ! Petit trailer, petites nouveautés  comme la possibilité de danser jusqu'à 6 en même temps, où d'utiliser une tablette pour modifier les chorégraphies sur laquelle dansent vos amis.

Bwaaaaaaaaaaah ! Les Lapins Crétins sont encore de retour pour mettre le bazard, mais cette fois sur Nickelodeon sous forme de série TV, Rabbids Invasion. C'est bien sûr un lien vers la XboxOne, où à la manière d'un Dora l'Exploratrice plus poussé, le spectateur devra se mouvoir devant le Kinect pour faire avancer l'histoire et jouer ainsi à un tas de mini-jeux.

On revient vers ce qui nous intéresse  les jeux hardcores, et avec un trailer du prochain Assassin's Creed IV: Black Flag. Toujours aussi stylisé, c'est ici une bagarre dans un bar qui nous est montré, puis une bataille navale pour finir avec un duel au sabre, le tout en musique (Sigur Ros, toujours aussi magnifique comme groupe). On nous promet des combats brutaux, des batailles navales épiques, bref, que du bonheur. Comme toujours, un monde ouvert avec un tas d'activité annexes pour s'occuper. Deux mots sont à l'ordre pour ce jeu, fort et libre.
Une nouvelle vidéo illustre la liberté d'action, de mouvements, et les magnifiques paysages que l'on pourra parcourir.
PS: Merci Jean d'avoir un accent d'enfer, je comprend tout de suite beaucoup mieux !

Toujours avec beaucoup d'humour, Ubisoft présent Trials Frontier sur mobile et Trials Fusion sur consoles de salons, jeux de moto horizontal dont la physique des 1ers opus en a impressionné plus d'un.

On conclu avec un jeu RPG massivement multijoueur. Essayant de reprendre l'identité visuelle du premier teaser de Watch_Dogs, Ubisoft nous présente ici un très long teaser décrivant les causes d'une hypothétique épidémie. Le jeu est présenté tout de suite, via uen phase de jeu. L'ambiance est glacial (c'est en hiver), les tirs se font entendre dans les rues. L'interface est épuré et le menu est accessible par la montre du personnage. Alors que le groupe du héros subit des tirs au sol, un petit hélicoptère vient les aider. Ils récupèrent des armes dans le poste de police, mais se font attaquer par un autre groupe pendant l'extraction.
Le nom du jeu se dévoile: Tom Clancy's The Division.
Une boite explose au plafond, relâchant des billets sur les journalistes, rependant l'épidémie présenté dans le trailer. Nous voila bien !