mardi 25 juin 2013

Jack le Chasseur de Géants

Mais pourquoi j'ai regardé ce film ? Ils me faisaient des signes en plus... Déjà, "Jack le Chasseur de Géant 3D", ça sonne pas comme un gros nanar ? L'affiche, elle vaut son pesant de cacahuètes aussi, tellement cliché. Mais bon, j'en ai vu des films nases, alors j'ai essayé Jack et le Chasseur de Géants, réalisé par Bryan Singer, et sorti en France en 2013.

Serez-vous de taille à supporter le film en entier ?

Wait, what ?!? Bryan Singer ? LE Bryan Singer ? Le mec qui a réalisé "Usual Suspects", "X-Men" et "Walkyrie" ? On peut trouver que le "Superman Returns" était une erreur de parcours, mais là c'est la perdition totale ! Comment cet excellent réalisateur a-t-il fini au commande de ce (mauvais) film grand public ? Mystère...
Vous l'aurez compris, "Jack le Chasseur de Géants" n'est pas un chef d'oeuvre. Il n'est pas bon. En fait il est nul, quoi. Mais parfois il est difficile de démonter un film, tant cela se ressent sur l'ambiance. Alors qu'ici, y'a un tas de défauts à énumérer une par une donc au moins mon avis subjectif sera justifié !

Par où commencer, telle est la question ! Shakespeare ne va pas me contredire, le principal pour tenir en halène le spectateur, c'est une bonne histoire. Etant gamin, j'ai lu le conte de Jack et les haricots magiques, l'histoire du gosse qui vend son cheval pour trois haricots, qui dans la nuit poussent jusqu'au ciel. En haut, au dessus des nuages, un géant avec une poule aux oeufs d'or.
Après une introduction des plus classiques, et donc chiante, où l'on découvre le jeune Jack rêvant d'aventure, tout comme la princesse Isabelle. Et va t'en que je te mette du montage alterné pour souligner que les deux personnages ont pleins de points communs... C'est lourd, c'est ennuyant, c'est rébarbatif, on prend vraiment le spectateur pour un attardé. Bref, comme l'aime quoi...
Donc après ça, le film commence comme dans le conte, le héros, Jack, vend son cheval contre les haricots, qui sont convoité par l'intendant au trône du Royaume... Et les ennuis commencent... Il faut comprendre que pendant les 2h que dure le film, il s'en passe des choses. Pas toutes logiques par contre...
Donc au passage il croise la princesse, la défend dans la rue et se casse avec ses supers-haricots magiques (y'a un lien avec Superman, j'suis sûr !). Bien sûr, l'oncle s'enflamme, jeté les haricots et s'en va travailler sous la pluie... Evidemment, la princesse en profite pour s’enfuir du château et tombe sur la maison de... Jack ! Déprimant tellement c'est évident et mal amené...
Le reste du film est de la même trempe: héroïsme, trahison, romance, tout y passe. Mais là où le scénario nous surprend, c'est vers 1h20 du film, où l'histoire aurait pût se conclure. On se dit youpi, finalement c'était pas si terrible. Mais non. Le pire reste à venir... Sans vous gâcher ces magnifiques twists, je peux vous dire que la dernière demi-heure est un grand foutoir d'effets spéciaux et d'action. Roland Emmerich, Michael Bay, rentrez chez vous, Bryan Singer est là !

Si vous arrivez à supporter la tête de Nicholas Hoult, vous pouvez rajouter 2 points à la note finale.

Autre point important, les acteurs. Si dans "Hamlet" on avait Orson Welles, dans "Jack le Chasseur de Géants 3D", on a Nicholas Hoult. Déjà que j'aimais pas sa tête dans "Warm Bodies", mais bon on fait abstraction parce que le film est sympathique, mais ici, j'ai juste envie de le baffer. Son jeu est tellement décalé  niai, presque faux, que ça en devient risible. Faussement gêné devant la princesse, vraiment courageux devant un Géant, son personnage est difficile à cerner... Si on est tenté d'essayé.
Mais le vrai choc, ce fût quand même de voir un super acteur écossai apparaître d'un coup, comme ça, sur l'écran. Je n'avais pas regardé la fiche casting avant de voir ce film, ça m'aurait peut être préparé au choc. Oui, voir Ewan McGregor dans ce film, je vous jure, ça fait un choc ! Comment lui aussi a pu finir ici ? Avec ce look ? Impossible de rester sérieux les premières secondes quand votre Chevalier Jedi favori se présente comme ça:

Le nouveau gel de E. McGrekopf garde vos cheveux en place, même après avoir grimpé plusieurs kilomètres de haricots et combattu des Géants !

Une fois le fou rire passé, je me dit que finalement, c'est grâce à lui et à son accent écossais que j'ai regardé le film jusqu'au bout. Merci Ewan !

Inutile de vous dire que les personnages sont stéréotypés à souhait, qu'on a le droit à un tas d'incohérences (comme la princesse qui taille parfaitement des chiffres dans les arbres pour indiquer son passage aux gardes... Bah oui, je suis poursuivie par des Géants, et si je faisais de la gravure sur bois, tiens !), et des Géants qui parlent anglais... C'est bien connu, dans les univers fantastiques au cinéma, tout le monde parle anglais. Et pour les aliens, la Terre se résume aux Etats-Unis. Et les Bretons ont des cirés jaunes Guy Cotten. Ha non, y'a pas de films sur les Bretons...




Alors, y'a-t-il quelque chose à tirer de ce film ? Et bien oui, il faut le reconnaître, les effets visuels sont très impressionnants. Lorsque le haricot pousse sous la pluie, on est forcé d'avouer qu'on est scotché devant les SFX. Le haricot est magnifique, le monde des Géants est plutôt sympathique à regarder, surtout les gargouilles cracheuses d'eau. Par contre les Géants en eux même, on est moins convaincu. Certes, il sont beaux (pour des Géants hein...), mais l'on ressent encore que ce ne sont que des animations virtuelles, surtout lorsqu'ils interagissent avec des vrais acteurs. Allez, encore un peu de travail, mais honnêtement, c'est dans la norme des bonnes productions hollywoodiennes.


Alors que dire de ce "Jack et le Chasseur de Géants 3D" ? Et bien que ça vole au ras des pâquerettes. Tout dans ce film est moyen. L'histoire ne décolle pas ou décolle trop, les personnages sont vus et revus, les effets spéciaux sont bons mais ne servent pas correctement le film.
On dirait qu'une mode s'installe, celle d'adapter les vieux contes en films. Sauf que quand on ne respecte rien à l'univers, à quoi bon se baser sur une histoire déjà écrite ? Si c'est pour placer en moins de 2 plans un oeuf en or dans le film, autant complètement changer l'histoire...
Quelle sera la prochaine mode après ? Adapter des jeux-vidéos en films ? Ha non, ça a déjà été fait.

J'vous ai parlé de l'armure du Roi faite à l'arrache avec de la bombe dorée ?


Pour conclure, "Jack le Chasseur de Géant" n'est pas un bon film. Tout au mieux il est divertissant si l'on enlève la moitié du film. Avec 2h au compteur, il fait office de joli fond sonore et visuel quand on traîne sur Internet à lire des supers chroniques. Il y a tellement de films mieux que celui-ci à regarder, alors pourquoi perdre votre temps ?

Note: 11/20
Appréciations: Du travail, à améliorer.

Et pour les courageux à qui mon avis n'a pas suffit, je vous laisse avec la bande-annonce en VO:



vendredi 14 juin 2013

Black Sabbath - 13

"Enfin !"

Telle fût ma réaction quand j'ai reçu le dernier album de Black Sabbath, sobrement intitulé "13".

Le chiffre 13, porte-bonheur pour Black Sabbath ?

Est-il vraiment nécessaire de rappeler qui sont Black Sabbath ? Toute personne ayant déjà écouté du Heavy Metal connaît forcement ce nom, ainsi que ces membres emblématiques, Ozzy Osbourne, Tony Iommi et Geezer Butler. Si on les connaît si bien, ce n'est pas pour rien, ces types ont en effet inventé le Heavy Metal (et oui, rien que ça !), en sortant en 1970 un album aujourd'hui culte, "Paranoid", avec ses riffs lourds, des rythmes lents et des paroles d'enfer. Alors le nouvel album d'un vieux groupe emblématique, on l'attend toujours de pied ferme !
Mais souvent, ces pionniers du genre s'écartent de leur style musical au fil des années, produisant une musique plate et sans saveur, plus souvent à la recherche d'un public large quitte à décevoir les fans. Les puristes préfèrent d'ailleurs faire tourner leurs vieux vinyles des années 70 plutôt que d'écouter les sorties récentes.

C'est vrai que lorsqu'on voit les déboires d'Ozzy, le chanteur du groupe, dans une télé-réalité américaine, on se demande ce que vaut le monsieur d'un point de vue musical. Et ce n'est pas sa carrière solo qui rassure les fans...
Et pourtant ! L'annonce de la reformation de Black Sabbath il y maintenant de nombreux mois avait fait sauter de joie plus d'une personne. Nouvel album, nouvelle tournée, Black Sabbath met le paquet et nous annonce un retour aux sources digne de leurs premiers album ! Mais on connait la chanson, si j'avais eu 1€ à chaque fois qu'un groupe avait dit ça et s'était planté, je serais riche ! Alors on attend, des concerts, des extraits, pour être sûr que Mr. Osbourne ne raconte pas de salades.
Malheureusement, les soucis de santé de Tony Iommi ont privés de nombreux fans de les voir se produire sur scène, les laissant sur leur faim en attendant ce nouvel album.

En reprenant Nietzsche, Black Sabbath se la joue philosophe.

Histoire de faire durer le suspense, le groupe sort un single, "God Is Dead ?", en ce début d'année 2013. Et là, j'ai encore sorti ce petit mot: "Enfin !". Et oui, enfin un groupe qui tient ses promesses ! Enfin un morceau qui nous ramène droit dans les années 70 ! Du haut de ses 9 minutes, le titre nous projète 40 ans en arrière avec des riffs lents, lourds, pesants, mais tellement jubilatoires à entendre ! Et que dire de la voix d'Ozzy, quasiment inchangé depuis toutes ces années. Le titre "God Is Dead ?" aurait très bien eu sa place sur l'album "Paranoid", juste à côté de "Hand of Doom". L'auditoire est en extase, Dieu est peut être mort, mais pas Black Sabbath !

Et là on se dit: "Enfin ?" Enfin un album qui nous ramènerait dans le temps, à l'époque où le Heavy Metal était à son apogée, une époque où la plupart d'entre nous n’étions pas née, une époque que l'on ne connaît que via des vieux vinyles ou des vieux lives en VHS ? "13" nous refait-il vivre cette époque en 2013 ?
Et bien je le dis, "Oui !", Black Sabbath est de retour dans le passé, avec un album entier nous faisant voyager dans le temps tel Marty McFly, pour satisfaire nos oreilles exigeantes.
8 titres, 53 minutes, et autant de bonheur musical pour les aficionados de Heavy Metal à l'ancienne. Avec des morceaux courts (oui, 5 minutes c'est court pour ce style de musique) comme "Loner", le groupe envoie du lourd, du direct. La guitare résonne et la tête commence à bouger. La batterie arrive tout de suite après et c'est votre pied qui va s'enflammer en suivant le rythme. Imparable.
Avec des morceaux longs comme "End of the Beginning", le groupe prend le temps d'installer l'ambiance, oppressante. Les riffs sont lents, très lents, la batterie cogne, tout aussi lentement. Et la voix d'Ozzy résonne, majestueuse, stressante, aérienne.
Black Sabbath se permet même une petite ballade avec le titre "Zeitgeist". Sauf que cette fois la sauce ne prend pas. On dirait une belle et longue introduction, mais le titre ne décolle pas. Frustrant.

Alors bien sûr, l'album n'est pas un sans faute, notamment avec le titre évoqué juste au dessus. Par ailleurs, certaines mauvaises langues reprocheront au groupe de se reposer sur ce qui a déjà été fait. Sauf que comme c'est eux qui l'ont déjà fait il y a 40 ans, on leur pardonnera. Certaines personnes trouveront l'album trop répétitif, assez difficile à écouter dans son intégralité à cause de cette succession de riffs lents et tapant sur le système à force de les écouter. D'autres prendront leur pied, comme moi, à faire tourner cet album en boucle encore et encore pendant tout l'été.



Vous l'aurez compris, "13" est un album qui va marquer les foules avides de Heavy Metal. L'album est tellement old-school que si l'on prenait une DeLorean, on pourrait le sortir dans les années 70. Les adeptes des vieux disques du groupe prendront à coup sûr leur pied en écoutant ces titres, tandis que les fans de nouveautés devront tout de même lui jeter une oreille, au risque de passer à côté d'un album qui va rester dans les annales de la discographie de Black Sabbath.
Enfin un album qui nous prouvent que le Heavy Metal n'est pas mort. Il s'en est fallut de peu.

mardi 11 juin 2013

E3 2013 - Nintendo

Pas de nouvelle console cette année pour Nintendo, mais un bon nombres de jeux chères à la société japonaise, telle que Pokémon, Mario, ou encore Zelda. On voit tout ça en bref:

Satoru Itawa nous présente sa conférence non pas sur scène mais via une vidéo enregistrée. Au moins, pas de soucis de direct, et les sous-titres sont les bienvenus !

On retrouve bien sûr Pokémon X et Y,avec le nouveau type Fée, efficace contre les types Dragons, ainsi que la possibilité de s'occupé de ses Pokémon à la façon d'un Nintendo Dogs. Le jeu sortira en Octobre.

Trailer de Super Mario 3D World. Possibilité d'incarner Mario, Luigi, Toad ou Peach, chacun ayant ses propres capacités. Le jeu arrivera sur Wii U en Décembre.
Le nouveau Mario Kart 8 est montré. Au programme, toujours des courses frénétiques en kart ou en moto, avec des décors qui vont vous faire tourner la tête, avec l'arrivée de circuits tridimensionnels où la gravité fera des siennes ! Le jeu sortira au Printemps 2014, toujours sur Wii U.

Toujours dans la bonne humeur, Nintendo dévoile Wii Party U, compilation de mini-jeux conviviaux exploitant la tablette et les manettes au maximum. Le jeu sera disponible cet été.
Wii Fit U sortira aussi, mais pas avant décembre. Un peu de patience avant de revoir sa ligne !

Le Miiverse est à l'honneur avec une nouvelle application pour les artistes amateurs, permettant de partager ses oeuvres sur le réseau de Nintendo.

Nintendo n'oublie pas les éditeurs tiers, avec une belle compilation d'images de jeux comme Assassin's Creed IV: Black Flag, Batman Arkham Origins, Deus Ex: Human Revolution Director's Cut, Disney Infinit, Just Dance 2014, Rayman Legends, Disney Planes, Shin Megami Tensei IV, Skylanders SWAP Force, Splinter Cell: Blacklist, Sonic Lost World ou encore Watch_Dogs.

L'eShop se voit aussi garnir d'un tas de jeu pour les petits et grands, dont certains utiliserons votre Mii pour jouer.

Zelda: The Wind Waker reviendra aussi en meilleur qualité visuelle sur Wii U. On notera une belle évolution des effets de lumière et de l'eau. Le Poste de Tingle, qui permettait de relier sa GBA à la GameCube, sera de la partie, mais permettera cette fois d'envoyer des message sur le Miiverse à la manière d'un message dans une bouteille lancé à l'eau. Le jeu sera disponible en Octobre.

The Wonderfull 101 est annoncé pour une sortie en Aout. Les joueurs devront coopérer pour vaincre une menace alien, le tout étant très coloré.

Donkey Kong Country Tropical Freeze est de la partie. Le jeu de plateforme reprendra les principes de la série, notammaent la possibilité de jouer DD Kong pour aider Donkey à sauver son île.

Platinium Games nous propose un nouveau trailer de Bayonetta 2, exclusif à la console de Nintendo. Même formule que le 1er épisode, c'est à dire de l'action frénétique, de l'humour décalé et une héroïne sexy. On notera surtout une nouvelle coupe de cheveux pour Bayonetta, que l'on pourra incarner seulement en 2014.

Nintendo dévoile un nouveau J-RPG proposant des Mechas et de vastes décors, allant de plaines à la ville. Inspiré de Xenoblade, le joueur pourra parcourir le monde ouvert sans limite ! Pas de nom pour l'instant, mais une sortie en 2014 est prévue.

Les fans l'attendait, Nintendo le montre aujourd'hui. Super Smash Bros. débarquera sur 3DS et sur WiiU, avec l'arrivé d'une icone du jeu-vidéo, Megaman et son chien Rush ! La possibilité d'utiliser ses différents pouvoir est toute appréciée ! Les jeux sortirons en 2014.

Satoru Iwata conclu sa conférence et ouvre donc le salon de l'E3 officiellement  Les journalistes sur place vont pouvoir poser leurs mains sur les nouveaux jeux de Nintendo mais aussi sur les nouvelles consoles de Sony et Microsoft. L'actualité vidéo-ludique va encore battre son plein toute la semaine, pour notre plus grand bonheur !


lundi 10 juin 2013

E3 2013 - Sony

Là voila enfin, la conférence de Sony ! On l'attendait depuis le mois de Mai, où le constructeur nippon avait seulement dévoilé la nouvelle manette, la DualShock 4, et pas la console en elle même, au grand damne des fans. Et bien ce soir (enfin, ce matin, il est 3h...), cette erreur est réparée. Allez, on revoit tout ça en bref.



Sony ouvre sa conférence en musique avec un trailer qui est en fait un mix de tous les jeux qu'ils vont présenter, et il y'en a un paquet, que ce soit sur PS3, PS4 ou PSVita.

Jack Tretton arrive sur scène, remercie la présence du publique, l'homme aime parler longtemps, on est pas couché ! Il revient sur la PSVita et donne plusieurs chiffres, dont le fait que 60% des jeux sont téléchargé via le PSN.
Batman, Killzone, Walking Dead, God of War Collections, Dead Nation et bien d'autres jeux feront parti du catalogue de la console portable avant la fin de l'année.
Il fait le lien avec le catalogue de la PS3, et enchaîne avec un trailer de The Last of Us.
Une bande annonce de Puppeteer vient prendre le pas, suivit de Rain et Beyond: Two Souls.
Toujours sans interruption, c'est un trailer de Gran Turismo 6 qui est diffusé, toujours aussi beau à regarder.

Nouvelle bande annonce pour Batman: Arkham Origins, qui sortira le 25 Octobre. La vidéo alterne cinématique et phases de jeu. On retrouvera du contenu exclusif pour PS3.

Un peu de GTA V, avec l'annonce d'un bundle console+jeu+casque estampillé GTA V.

On laisse la PS3 de côté pour passer sur une console plus immersive, la PlayStation 4.
En plus de vanter les capacité technique de la console, la bête est enfin dévoilée. Assez grande, cubique (elle ressemble à la dernière FreeBox), le design surprend beaucoup.



Les services proposés seront adapté aux joueurs fidèles à Sony.
Sony Pictures est présent pour rappeler que tous ce contenu audiovisuel accompagnera la sortie de la PS4, comme c'est déjà le cas sur le PSN.

Music Unlimited sera disponible lors de la sortie de la console, permettant d’accéder au catalogue de Sony.
Certains évènements seront retransmit en live grâce à la PS4 et à certains services, surement très orienté vers le public américain.

On nous promet 12 nouvelles licences à la sortie de la PS4, dont The Order, un jeu d'action résolument Steam-Punk qui se déroulera dans un Londres infesté de créatures violentes et mystérieuses.

C'est le moment de passer à Killzone: Shadow Fall avec une bande-annonce de gameplay courte mais efficace.
Drive Club ose montrer quelques images furtives.
Sans transition, c'est inFamous: Second Son qui se dévoile un peu plus à travers son jeune héros plein de super-pouvoirs.
On continu avec de brèves images de Knack.

The Dark Sorcerer est montré. Production Quantic Dream, la vidéo est davantage une démo technique comme David Cage aime en faire qu'un réel jeu amené à sortir un jour. Il n'a en tout cas pas perdu son sens de l'humour, comme le montre la fin de la vidéo qui dévoile... un fond vert de cinéma.

Transistor, jeu PSVita, est montré. Jeu onirique, il sortira en 2014.

Les jeux indépendant ont leur place sur PS4, comme ici Don't Starve, survival qui connait un joli succès sur PC. Octodad, Secret Ponchos, Ray's Dead, Outlast, Galax-Z et bien d'autres (un remake du 1er OddWorld !!) seront disponibles sur la nouvelle console de Sony.

Sony revient sur Diablo III qui sera disponible sur consoles de salon.

Square Enix ? Mais oui, c'est bien Final Fanatsy Versus XIII qui revient sur le devant de la scène, après un tas d'incertitudes quand à son développement. Avec un gameplay très orienté action, le jeu risque de surprendre les fans mais surement pas les amateurs de mise en scène ultra-dynamique.
Le jeu en profite pour changer de nom à la fin du trailer et devient Final Fantasy XV.
Le studio surprend l'auditoire en diffusant un teaser d'un jeu très attendu des fans, Kingdom Hearts III !

On quitte l'E3 pour filer en mer, avec une séquence de jeu live d'Assassin's Creed IV: Blag Flag.
Basé sur l'infiltration en fôret, le jeu se veut bavard comme on l'aime, mais bien sûr toujours ponctué d'action bien dosé. Comme toujours, une séquence en bateau, qui ne finira pas à cause d'un problème technique (et non, ce n'est pas le stream qui lag mais bien le jeu...).

Retour dans le monde moderne avec de nouveau Watch_Dogs. Beaucoup de redites, mais aussi la possibilité d'avoir plusieurs approches des différentes situation présentes dans le jeu.
On a de nouveau le droit à du gameplay, avec une filature et le piratage de caméras de sécurité pour aider un ami à s’enfuir, ou encore provoquer un blackout avec son smartphone Pratique la technologie !
La version PS4 aura 1h de jeu supplémentaire.

Lebron James apparaît sur l'écran, en vrai et en synthèse, pour montrer la capacité du moteur physique du prochain jeu de 2K, NBA 14.

On passe tout de suite à une future référence du MMORPG, The Elder Scrolls Online, cause prochaine de la déchéance sociale d'un bon nombre de joueurs. Sauver Tamriel avec les joueurs du monde entier, ce sera possible en 2014.

Le désert, une muscle-car, un fusil à pompe, c'est bien Mad Max qui est dévoilé ici, dans une ambiance fidèle au 2nd film, "The Road Warrior".

On nous annonce que 140 jeux sont en développement sur PS4, le catalogue risque donc d'être chargé.

Gros coup envers Microsoft, l'annonce d'aucune restriction sur l'occasion donne une lieu à une belle ovation dans la salle. Pas besoin de connexion Internet pour jouer, Sony met à terre Microsoft sur le sujet.

Petit rappel des fonctions de la PS4 qui avaient été annoncé en Mai, dont le partage efficace et rapide.
Les abonnements au PSN+ sur PS3 sera aussi actif sur PS4, avec toujours les mêmes avantages et offres.

Les logos de Bungie et Activision apparaissent à l'écran. C'est donc Destiny qui va venir titiller notre curiosité de joueur, avec pour la 1ère fois une phase de gameplay. L'univers se place donc dans un vaste monde futuriste partiellement détruit. L'utilisation de pouvoirs sera très utile pour affronter les Fallen, ennemis du jeu. Son personnage pourra être modifié et amélioré selon plusieurs catégorie, comme les armes ou la tenue. A noter aussi la possibilité de rejoindre une partie de groupe à certains moments du jeu et ainsi participer à des gunfights encore plus épique.
La présentation du jeu se conclu par un court trailer montrant encore l’environnement très original, mélangeant Science-Fiction et Western.

Le Could fait parler de lui, avec son arrivée sur PS3 et PS4, donnant ainsi la possibilité de jouer aux jeux PS3 sur la PS4 via le Cloud.

Le prix est dévoilé: 399€, 399$, 349£. Comme toujours, le convertisseur € - $ ne marche toujours pas, mais le prix est 100€ de moins que la XboxOne. Dans la salle, les journalistes ont l'aire d'avoir fait leurs choix. Sony est aujourd'hui bien décidé à contrer Microsoft.

La conférence se conclu sur un trailer qui résume ces 2h de présentations.

Il est temps d'aller se reposer, de savourer toutes ces informations, et on se retrouve demain pour la conférence de Nintendo.

E3 2013 - Ubisoft

Après EA Games, c'est au tour d'Ubisoft de nous présenter ses prochains jeux.


Pour ouvrir la conférence, c'est Jerry Cantrell, guitariste d'Alice In Chains qui vient nous jouer un morceau sur scène. Petite mise en situation pour présenter Rocksmith 2014, qui se promet de vous apprendre de façon rapide et amusante à jouer de la guitare.

Splinter Cell: Blacklist enchaîne les vidéos, toujours aussi musclé (peu être un peu trop pour un jeu d'infiltration...). On nous le présente comme le plus grand Splinter Cell jamais développé. Voila qui fait envie !

Evidemment, Rayman Legends est de la partie, avec une bande annonce colorée et basé sur le multijoueur qui a déjà fait ses preuves avec Rayman Origins.

The Mighty Quest for Epic Loot est présenté sur un ton décalé  Un personnage du jeu, preux chevalier nous présente son univers sous forme d'interview. Fort grossier, heureusement que la censure est passé par là ! On aura le droit à un RPG cartoon totalement barré et axé coopération.

Matt Stone et Trey Parker sont présent avec le très attendu South Park: Le Bâton de la Vérité, le RPG directement inspiré de la série TV sulfureuse. Humour gras et blagues potaches seront là pour ponctuer l'aventure !

Un nouveau jeu de réflexion se dévoile, The Crew. La bande annonce nous montre une voiture se construire, entrecoupé d'images de course poursuite musclé en plein New York pour se finir en campagne, d'une qualité graphique proche du photo réalisme. On nous annonce une liberté totale, la possibilité de créer son véhicule et A à Z et de concourir avec ses amis. La coopération est encore au centre du jeu, avec une partie live où le décor visible est entièrement accessible et équivaut au Etats-Unis. Nouvelle illustration en vidéo de la personnalisation totale de sa voiture, avec des graphismes in-game magnifiques ! On enchaîne avec une phase multijoueur en plein Miami, poursuite musclée entre grosses voitures !

La future tuerie d'Ubisoft est encore à l'honneur après avoir fait sensation l'année dernière. Watch_Dogs remontre le bout de son nez. Le jeu proposera une réflexion sur l'utilisation des pouvoirs de hackers que possède le héros, plutôt actuel comme question.
Le trailer mélange images de synthèse et prises de vue réelle, tellement bluffant qu'il est difficile de faire la différence ! Le héros joue ici les justicier en faisant arrêter un trafiquant d'humain grâce à ces capacités de pirate, tout en utilisant avec parcimonie son arme.

Un jeu hardcore que voila, qui bouge. Et oui, Just Dance 2014 est dans la place ! Petit trailer, petites nouveautés  comme la possibilité de danser jusqu'à 6 en même temps, où d'utiliser une tablette pour modifier les chorégraphies sur laquelle dansent vos amis.

Bwaaaaaaaaaaah ! Les Lapins Crétins sont encore de retour pour mettre le bazard, mais cette fois sur Nickelodeon sous forme de série TV, Rabbids Invasion. C'est bien sûr un lien vers la XboxOne, où à la manière d'un Dora l'Exploratrice plus poussé, le spectateur devra se mouvoir devant le Kinect pour faire avancer l'histoire et jouer ainsi à un tas de mini-jeux.

On revient vers ce qui nous intéresse  les jeux hardcores, et avec un trailer du prochain Assassin's Creed IV: Black Flag. Toujours aussi stylisé, c'est ici une bagarre dans un bar qui nous est montré, puis une bataille navale pour finir avec un duel au sabre, le tout en musique (Sigur Ros, toujours aussi magnifique comme groupe). On nous promet des combats brutaux, des batailles navales épiques, bref, que du bonheur. Comme toujours, un monde ouvert avec un tas d'activité annexes pour s'occuper. Deux mots sont à l'ordre pour ce jeu, fort et libre.
Une nouvelle vidéo illustre la liberté d'action, de mouvements, et les magnifiques paysages que l'on pourra parcourir.
PS: Merci Jean d'avoir un accent d'enfer, je comprend tout de suite beaucoup mieux !

Toujours avec beaucoup d'humour, Ubisoft présent Trials Frontier sur mobile et Trials Fusion sur consoles de salons, jeux de moto horizontal dont la physique des 1ers opus en a impressionné plus d'un.

On conclu avec un jeu RPG massivement multijoueur. Essayant de reprendre l'identité visuelle du premier teaser de Watch_Dogs, Ubisoft nous présente ici un très long teaser décrivant les causes d'une hypothétique épidémie. Le jeu est présenté tout de suite, via uen phase de jeu. L'ambiance est glacial (c'est en hiver), les tirs se font entendre dans les rues. L'interface est épuré et le menu est accessible par la montre du personnage. Alors que le groupe du héros subit des tirs au sol, un petit hélicoptère vient les aider. Ils récupèrent des armes dans le poste de police, mais se font attaquer par un autre groupe pendant l'extraction.
Le nom du jeu se dévoile: Tom Clancy's The Division.
Une boite explose au plafond, relâchant des billets sur les journalistes, rependant l'épidémie présenté dans le trailer. Nous voila bien !

E3 2013 - EA Games

Alors qu'en France la nuit tombe déjà, du côté de Los Angeles on fini son déjeuné rapidement pour assister à la conférence d'EA Games, éditeur pionnier dans le monde vidéo-ludique.



EA ouvre sa conférence avec un petit trailer montrant de courtes images de ses grosses licences, Battlefield, Need For Speed, FIFA, tout le monde y trouvera son bonheur !

Le logo du nouveau moteur physique précède le trailer du futur jeu de guerre d'EA, Plants VS Zombies: Garden Warfare. EA joue bien sûr la carte de la dérision avec ce jeu dont le 1er épisode compte déjà des millions de joueurs. Jouable à la 3ème personne, cet épisode fera la belle part à la coopération. Complètement décalé, on assiste à une partie en live où l'action est aussi frénétique que les meilleurs TPS du marché. A vous de choisir entre plusieurs personnages (cactus, plante carnivore, etc...) pour défendre votre jardin et exploser des zombies (dont certains sont encore dans la mode disco !) à tout va.
"L'Ode à la Joie" résonne dans la salle de conférence, avec l'annonce de Peggle 2, jeu atypique mais tellement addictif. Pas plus d'informations pour le moment.

On revient sur Titanfall (voir la conférence de Microsoft), via une série d'interviews des développeurs, vantant les atouts de ce jeu AAA axé multijoueur. Le joueur devra faire le choix entre incarner un fantassin ou piloter un exo-squelette, plutôt rapide pour sa carrure !

Avec l'arrivé des nouvelles consoles, EA revient sur ses nouveaux moteurs de jeu, Frostbite 3 et Ignite.

Et c'est la planète Hott de Star Wars qui se dévoile sur nos écrans, sans plus de précisions ! Malgré les déboires de LucasArts, les fans de la saga pourront toujours jouer aux chevaliers Jedi avec Star Wars: Battlefront !

L'annonce de Need For Speed: Rivals fait sensation, avec une soit-disant révolution du jeu de course online, toujours développé par Criterion (Burnout). Si vous êtes équipé d'une tablette, vous pourrez aider vos collègues policiers en envoyant un hélicoptère.

Aaron Paul arrive sur scène, pour présenter son prochain film, qui n'est qu'autre que Need For Speed. Au programme, des voitures, des cascades, des courses poursuites, que du bonheur !

Bioware vient présenter le trailer de son dernier RPG, Dragon Age: Inquisition, où l'univers sera plus fantastique que jamais !

On passe au sport, avec EA Sport (It's in the game !) et son nouveau moteur Ignite.
On commence donc avec NBA Live 14 et une animation live d'un joueur dirblant avec le ballon, où l'on remarquera la qualité quasiment parfaite des mouvements et du graphisme. Et quoi de mieux pour parler jeu de basket qu'un vrai basketeur. C'est en effet Kyrie Irving qui est sur scène pour représenter ce qui va sans doute devenir la référence en matière de simulation de basket !

Plus américain, c'est maintenant Madden 25 qui est présenté. Jeu résolument fait pour les fans, des nouveautés sont encore annoncé, comme l'indépendance des pieds du joueur, où l'I.A toujours plus perfectionnée. Bien sûr, grâce à Ingnite, les détails seront hallucinant, comme la terre sur les tenues ou la sueur à travers le casque.

Qui de mieux que des joueurs de foot pour en parler ? C'est donc avec des interviews de Leo Messi et ses coéquipiers du Barca que nous est présenté le nouveau Fifa 2014. Présenté comme le jeu de football le plus authentique grâce à Ignite, les joueurs et la foule seront encore plus réalistes (plus de calculs par secondes), la précision des mouvements sera plus précise, pour contrôler tout le corps du joueur. Le jeu pourra être essayé à l'E3 sur PS4 et XboxOne. Les chanceux ces journalistes !

Jon Jones et Benson Henderson, champions d'UFC montent sur scène sous les cris du présentateur Bruce Buffer. Tout ce show musclé pour présenté le nouveau UFC. De nouveau, une nouvelle I.A (appelé MMAi) qui apprendra votre façon de combattre pour déjouer vos techniques. Graphiquement ,le corps entier subira des dégradations physique. Le trailer récapitule tout cela en image et en musique.

Vient ensuite DICE, les développeurs de Battlefield 4, qui nous annonce que le joueur ressentira le chaos dans cet épisode. L'annonce du mode Commander fait sensation, permettant de gérer son profil via les tablettes.
Le rideau se lève et nous dévoile 64 joueurs prêt à s'affronter sur le multijoueur de Battlefield 4, sur sa version PC.
La partie se lance, les messages tactiques s'échangent rapidement via les casques, et les tirent résonnent déjà dans la salle. L'équipe prend rapidement le point de contrôle grâce à une organisation irréprochable. De nouveau, le moteur physique impressionne avec le plafond d'un bâtiment qui vient de s'écrouler sur l'équipe à cause d'une rocket de char. Les véhicules sont de la partie, notamment un bateau et un jetski en plus du tank et de l'hélicoptère qui mettent l'équipe en difficulté.
De sa tablette, un autre joueur vient de lancer une roquette sol-air et ainsi détruire l'hélicoptère, sous les remerciement du commandant.
Nouvelle prouesse du moteur physique, l'immeuble vient de s'écrouler, juste après que l'équipe ait sauté en parachute.
On fini avec un teaser sous les applaudissement du public. Battlefield 4 sera donc une claque graphique assuré !

On nous annonce enfin un jeu que tout le monde attend. Suspense dans la salle, je retiens ma respiration derrière mon PC. Et c'est Mirror's Edge 2 qui est dévoilé !!!! Accompagné d'un sublime trailer, Faith sera de retour "when it's ready".

EA Games conclu ainsi sa conférence, laissant le public en musique, tandis que certains ne se remettent pas des émotions de l'annonce (enfin !) de Mirror's Edge 2. On se retrouve tout à l'heure pour la conférence d'Ubisoft, qui prendra fin vers 1h du matin !

E3 2013 - Microsoft

Aujourd'hui se tient à Los Angeles la grande messe annuelle du monde des jeux-vidéos, l'E3. Alors que certains privilégiés sont dans la salle de conférence aux USA, la plupart d'entre nous se tient derrière son PC à suivre toutes les annonces en streaming.

Je vous propose ici un petit récapitulatif des conférences de la soirée, et on commence tout de suite avec Microsoft.



La cérémonie s'est ouverte sur un long trailer de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain, nous présentant rapidement un tas de nouveaux personnages, tous aussi classe les uns que les autres, le tout ponctué par une belle musique. Hideo Kojima s'y connait en mise en scène, et il le montre encore aujourd'hui pour notre plus grand bonheur. Microsoft marque un point ici en présentant une licence chère à Sony, de nouveau sur sa console.

La conférence se poursuit avec l'annonce d'une nouvelle Xbox360, plus petite, plus légère, et directement disponible en magasin (au Etats-Unis, rien de confirmé pour l'instant en France).
Vient ensuite l'annonce d'un nouveau XboxLive, qui tente de copier le PSN+ de Sony en proposant 2 jeux gratuit par mois pour les membres GOLD. Les joueurs pourront ainsi profiter de Halo 3 et Assassin's Creed 2 sans rien débourser.

Microsoft enchaine avec un trailer de World of Tanks. Le fameux jeu qui fait un tabac sur PC débarque sur le XboxLive, où le gameplay a été parfaitement adapté à la console Xbox360.

On enchaîne directement avec un teaser puis une phase de jeu de Ryse: Son of Rome, où le joueur incarne un Légionnaire dans un beat'em all violent, mais qui semble un peu trop scripté et bourré de QTE. Techniquement impeccable, un jeu à suivre de près tout de même !

Comme si de rien était, un trailer de Killer Instinct est diffusé sur l'écran. Après plusieurs rumeurs, les fans de la licence de Rare pourront enfin être sûrs de jouer à ce jeu de combat hyper violent dans les prochains mois !

On accueille enfin Insomniac Games qui nous présente leur nouveau jeu, Sunset Overdrive, au design assez particulier.

Du show, on en a droit avec Forza 5, le tout accompagné d'une sublime McLaren sur la scène. En plus de graphismes tout simplement hallucinant, l'I.A s'adaptera à votre façon de jouer grâce au Cloud.

On nous présente enfin Quantum Break, un jeu qui sera lancer en même temps qu'une série TV, dont les évènements du show se répercuteront sur le jeu. Qui chuchote "comme Defiance" derrière moi ?

Dans la foulée, un trailer de D4, jeu d'horreur en cell-shading, surement la suite d'une vieille licence sur Saturn, sans autres informations.

Certains s'amuse à jouer sur scène à Project Spark, grâce à une tablette. Petit jeu d'action communautaire, grand succès entre amis en vue ! Un jeu où l'on pourra créer ses propres histoires et niveaux, sur XboxOne et Windows 8 !

Des jeux encore meilleurs avec le XboxLive, avec de nouvelles fonctions de partage, toujours avec une tablette.

L'arrivé de Minecraft sur XboxOne fera aussi des heureux !

Gameplay de Killer Instinct ensuite, pour illustrer le partage de vidéo de vos meilleures parties, avec des fonctions d'editing. La possibilité de steamer par Twitch va faire plaisir aux SuperPlayers.

Microsoft revoit son système d'XboxLive en supprimant les points MS pour payer avec enfin des vrais $, et supprime au passage le nombre limite d'amis que l'on peut avoir sur son compte.

Ensuite, Microsoft continue avec ce que l'on attendait, les exclusivités de la console.
C'est Crimson Dragon qui ouvre le bal, avec un joli trailer sans son, où le joueur incarne un immense dragon crachant d'impressionnante boules de feu.

DeadRising 3, exclusif aussi à la console de Microsoft. Ici, nouveau héros, nouvelles armes, encore plus de morts-vivants. Le jeu à l'air plus axé survival post-apocalyptique que beat'em all, bien qu'on notera l'utilisation de véhicule.

Microsoft frappe de nouveau très fort avec The Witcher 3: Wild Hunt, suite des aventures de la célèbre licence de CD Projekt.

Et voila donc Battlefield 4 qui vente les mérites du Frostbite 3. Après un problème de son, on assiste à une longue phase de jeu ultra-réaliste, très hollywoodienne. Le 1er DLC sera temporairement exclusif à la XboxOne.

Et un magnifique teaser de Halo, dévoilant le tenace MasterChief face à un immense Mecha.

Microsoft dévoile enfin le prix et la date de sortie de la XboxOne, qui sera disponible en Novembre 2013 pour la somme de 499$.

Et enfin un dernier trailer, avec Titanfall, un FPS futuriste utilisant un jetpack.

Microsoft conclu ainsi sa conférence, en beauté. A tout de suite pour les autres conférences de l'E3 !

vendredi 7 juin 2013

Fuse

Plutôt que de bosser intelligemment, je préfère jouer à des jeux débiles, où l'action est omniprésente, les personnages bodybuildé à fond, en suivant un scénario digne d'un film avec Jean-Claude Van Damme. Alors quand j'ai eu Fuse, j'ai pas hésité, j'ai mis le cerveau en mode veille et j'ai lancé le jeu sur ma PlayStation 3.

Aucun stéréotype sur cette jaquette

Sorti le 31 mai sur PS3 et Xbox360, Fuse nous permet d'incarner 4 personnages, l'Overstrike 9, luttant contre un groupe terroriste qui s'est emparé du Fuse, une nouvelle énergie destructible.
Comment ça le scénario il est pourrit ? Oui, il l'est, on verra ça après.

Ce TPS (Third Person Shooter) est développé par Insomniac Games (que j'aime beaucoup) et édité par EA (que j'aime beaucoup moins). Si le nom d'Insomniac Games vous dit quelques chose, c'est normal (sinon, c'est que vous avez jamais eu de console Sony !), car on leur doit les licences de Spyro le Dragon, Ratchet et Clank, et plus récemment Resistance, fer de lance de la PS3.
Sorti en même temps que la console, Resistance: Fall of Man est un FPS assez classique, nous plaçant dans une uchronie (cherchez sur Wikipedia, c'est trop cool) où les Russes ont mis au point un virus chimérien pendant la Seconde Guerre Mondiale. Malheureusement, le virus s'est emballé et s'est propagé dans toute l'Europe. Et dans ces cas là, on appelle qui ? Les Américains, évidemment (attend, un FPS sans lien avec les USA, faut pas déconner). Du coup, on incarne le Sergent Nathan Hale, en Angleterre, qui déglingue des chimères à tout va, armés de fusils aux effets assez sympathiques.
D'ailleurs, pas mal de gens trouvent des similitudes entre Fuse et Resistance, personnellement je cherche toujours...

Toi, t'as pas une gueule de porte bonheur !

Alors évidemment, après une trilogie comme Resistance, on attend le studio au tournant, surtout quand on nous annonce un TPS nerveux et futuriste.

Lors de la promotion du jeu, le studio a beaucoup mis en avant ses 4 personnages jouables, que l'on peut incarner quand bon nous semble pendant l'aventure. En effet, une simple pression sur Select + Carré/Croix/Rond/Triangle, et l'on passe d'un héros à l'autre.
Sauf que les 4 personnages, ils se valent pas du tout...
Chaque personnage récupère au début du jeu une arme Xenotech, alimentée au Fuse. Parce qu'avant, on a juste un simple pistolet, super l'équipe de choc qui part pour une mission spéciale avec ça...
J'ai donc commencé à jouer avec Naya, armée d'un fusil à distorsion et qui peut se rendre invisible. De loin, c'est le personnage le plus facile à jouer, tant son arme est puissante et son pouvoir très salvateur en cas de difficulté.
Les autres personnages, il est assez difficile de prendre du plaisir à les jouer tant ils sont assez mal conçus.
Ainsi, on a Dalton, le chef du groupe, armé d'un... bouclier. Bon ok, il lance une onde choc, mais ça veut dire se coller à l'ennemi. Contre l'infanterie, ça passe, contre les Mechas, t'en baves. Très pratique en support, il est très chiant à jouer.
Izzy, la rouquine, armée d'un fusil qui transforme ses ennemis en cristaux hyper fragiles, pouvait être bien, si son fusil n'était pas aussi faible...
Et le dernier, Jacob, armé d'une arbalète qui peut enflammer ses ennemis, est redoutable. Mais avec très peu de carreaux, difficile de savourer les gunfights.

On aborde du coup un des premiers problèmes du jeu, très relatif. On sent en effet que le jeu est fait pour jouer à plusieurs. Il est très aisé de mettre en place des stratégies avec ses amis (Dalton couvre avec son bouclier, Izzy fragilise l'infanterie et Naya fait exploser le tout, par exemple), sauf qu'avec une I.A, c'est très difficile. Pourtant, l'I.A est plutôt bonne (une fois que t'as joué à Resident Evil 4, n'importe quelle I.A est correcte !), mais pas suffisante pour remplacer un vrai joueur.
L'Intelligence Artificielle, du coup, il est bien d'en parler: sans être mauvaise, elle peut être assez agaçante  Le jeu propose des séquences d'infiltration (attention, c'est Splinter Cell non plus), souvent résumée à se cacher derrière une caisse et à agripper puis égorger un soldat. Sauf que quand 2 gardes discutent ensemble, y'en a pas un qui viendra à côté de toi pour attaquer les gardes d'un coup. Impossible du coup de jouer pleinement ces phases de discrétion. En même temps, on joue à un TPS bourrin, on va pas trop en demander.
L'I.A a quand même du positif, surtout lorsqu'il s'agit de soigner ses coéquipiers, ils sont toujours très réactifs.

Lui par exemple, il aurait pas dû m'agripper comme ça !

Je parlais du scénario au début, il est temps d'y revenir. L'histoire ne vole pas haut (quoi que, on va dans l'espace, donc bon...), mais est quand même ponctuée de retournements de situations, plus ou moins cocasses. On a le droit à de la trahison, des histoires de familles, des ex-copines qui veulent vous tuer. Tout ça mis bout à bout, ça fait quand même rigoler, pour notre plus grand bonheur. On assume la série Z à fond, et c'est bien ! D'ailleurs ça m'a fait un peu penser à Moonraker.
Les personnages participent aussi à ça. Tous aussi caricaturaux, ils nous ponctuent les phases de non-jeu de petites répliques assez croustillantes ("J'aime peut être pas les gens, mais pas au point de laisser leurs vies aux mains de l'Etat", ça c'est Punk !). Libre à vous d’apprécier ou non les remarques graveleuses et les noms d'oiseaux à tout va.
A noter aussi la présence de boss à la fin de chaque niveau, chose assez rare dans les jeux récents, qui rappellent les jeux d'une autre génération. Impressionnant, ils ne sont malheureusement pas assez difficile pour marquer les esprits.

J'ai parlé du gameplay, j'ai parlé du scénario, parlons des graphismes.
Techniquement, ça casse pas trois pattes à un canard. Les textures sont correctes, l'aliasing est omniprésent (on a l'habitude sur PS3). Mais passons cela, et regardons le design. L'ambiance visuelle est en effet assez pauvre. L'histoire nous fait voyager aux 4 coins du globe (île paradisiaque, montagne, fond marin, station spatiale), mais au finale, on se retrouve à combattre dans des locaux industriels qui se ressemblent tous. Le design des ennemis est très sympathique, des combinaisons futuristes, avec un code couleur suivant leur puissance, et les Mechas sont presque réalistes.

Autre point noir, la durée de vie. J'ai parcouru les 6 chapitres en moins de 7 heures en mode Normal, ce qui est assez faible (oui, je fais parti de la génération Deus Ex, qui pense qu'un FPS peut aussi faire plus de 20h). Jouez directement en Difficile, le challenge sera bien dosé et vous débloquerez le mode Extrême (pour les chasseur de trophées, va y avoir du défi !)
Alors oui, on peut refaire le jeu avec les autres personnages, mais comme je l'ai dis auparavant, le plaisir  n'y est pas. Le seul but peut être de gagner des points d'expériences pour débloquer des compétences pour votre personnage, ou des Points Fuse permettant d'acheter des compétences globales (actives pour les 4 héros).
On note du coup la présence d'un mode Echelon, qui consiste à affronter des vagues d'ennemis tout en remplissant des objectifs donnés. Un mode très amusant en coopération, qui permet de faire le plein d'EXP et de Points Fuse !

Naya, elle est complètement cheatée. C'est cool.

Alors il vaut quoi Fuse ? Et bien la réponse est assez frustrante... car c'est pauvre. En plus des graphismes moyens, le design est finalement plat. Les personnages sont charismatiques, mais très inégaux à jouer. L'histoire digne d'un mauvais film de Science-Fiction trouvera son publique (j'en fais parti !), et se parcours trop vite.
Malgré tout, il n'est pas simple de cracher sur le jeu. On y revient quand même, on prend plaisir à réduire à néant les ennemis avec le fusil à distorsion de Naya pour gagner de maigres points d'expérience, ou encore exploser les Mechas à la chaine.

Acheter ce jeu à 60€ fait mal au porte-monnaie, et le Blu-Ray reste alors en travers de la gorge (attention, ne pas essayer de manger le disque à la maison !). Dommage, car on arrive à prendre son pied quand même.
Donner une note à ce jeu serait pure folie, tant il est subjectif. Certains ne le finiront même pas, d'autres le feront et le referont avec toujours le même plaisir. A vous de voir !

L'arbre des compétences. Il vous faudra monter au niveau 35 pour le compléter.

En bref, les + et les - :

             +                                                                                                       -
* Plaisir direct                                                                                     * Trop court
* Histoire accrocheuse                                                                        * Personnages inégaux
* Charisme des personnages                                                               * Scénario faiblard

dimanche 2 juin 2013

Hansel & Gretel : Chasseurs de Sorcières

Aujourd'hui, un film. Qui est sortit en DVD récemment. Un monument du 7ème Art (ou pas).
Je parle bien sûr d'"Hansel & Gretel: Witch Hunters", réalisé par Tommy Wirkola.

Rien qu'à voir l'affiche, ça donne envie !

Pour faire ça bien, on va regarder ce qu'à fait Mr. Wirkola avant ce film.
Et bien pas grand chose, si ce n'est "Dead Snow" ("Dod Sno") en 2009. Pour ceux qui ne connaissent pas ce film, et bien c'est l'histoire d'une bande de jeunes qui partent à la montagne et qui tombe sur un régiment de... Zombies Nazis ! Dit comme ça, ça parait nul, mais déjà il faut savoir que c'est un des films qui relancé la vague des Nazis mort-vivants, et qu'en plus, le film est pas trop mal foutu: mélange de comédie pour ados qui tourne au film d'horreur, avec une action bien mise en scène et surtout, de l'humour noir (oui, attaquer des zombies nazis avec un marteau et une faucille, ça me fait rire), on passe un bon moment à regarder ce film.



Mais ce qui nous intéresse ici, c'est bien évidemment "Hansel & Gretel". Avant de se plonger dans le visionnage, on regarde le casting, et y'a du beau monde mine de rien ! Jeremy Renner ("Bourne Legacy", "Avengers"), Gemma Arterton ("Prince of Persia"), Fame Janssen ("X-Men"), Peter Stormare ("Fargo", "Armageddon"), bref, une belle flopée de très bons acteurs de seconds rôles.
Reste à voir ce que vaut tout ces gens ensemble, surtout avec un scénario comme celui-ci.

Si comme moi vous avez une culture proche du zéro quant il s'agit de vieux contes, voila un bref résumé: Étrangement proche du conte du "Petit Poucet", deux jeunes enfants sont abandonnés dans une forêt. Perdus, ils trouvent une maison en sucrerie, qui n'est en fait qu'un piège installé par une sorcière pour capturer les enfants et les manger. Après quelques ruses de la part des deux enfants, ils réussissent à brûler la sorcière et à s'échapper.
Voila pour le conte des frères Grimm. Sauf que dans le film, tout ça ne prend même pas 10 minutes, de quoi accrocher le spectateur avant le générique de début. Donc là on se dit WTF ? Que va-t-il se passer après !? Et bien en gros, Hansel et Gretel ont grandi et on décidé de chasser toutes les sorcières de la région, armés de fusils et d'arbalètes automatiques (oui, les armes dans ce film, c'est n'importe quoi).
Du coup, toi qui aimes les films d'auteurs avec de la finesse et de la réflexion sur la société actuelle, tu flippes un peu. Heureusement, c'est pas mon cas !

Alors en gros, il vaut quoi ce film ? Et bien franchement, pas mal du tout. Malgré un scénario complètement pourri qui tient sur un post-it, une pseudo révélation sur les origines d'Hansel et Gretel et un final assez plat, le film fonctionne.

Moment de solitude à la lecture du script par les acteurs.

Les personnages ont du charisme (la classe, quoi), les décors tiennent debout, l'histoire fait que l'on ne s'ennui jamais (attention, elle est nase hein, mais y'a des fois où ça te fait tellement marrer que ça te relance dans le film), et surtout, la mise en scène est pas mal foutu du tout.
Les scènes d'action sont très bien construite, bien chorégraphiées, les armes des héros sont jouissives (entre le fusil à pompe à pieux d'Hansel et l'arbalète qui tire 20 flèches à la suite de Gretel, on se marre et ça dynamise l'action). Et en plus, les effets visuels sont sympa (transformation des sorcières, balais magiques, on est dans le n'importe quoi fantastique ici).
Attention, je parle d'action à la manière de ce genre de film, c'est sûr ça vaut pas un "Die Hard 4" !

Oui, ce n'est pas un chef d'oeuvre, le scénariste s'est pas foulé pour écrire ça, le dialoguiste non plus, les acteurs sont pas toujours juste (j'me demande toujours pourquoi Peter Stormare a encore fini dans ce genre de production...), mais le film nous montre ce que l'on est venu voir. On vient pas voir "Amour" d'Haneke, on vient voir Hansel et Gretel chasser de la sorcière. On veut du combat, des poursuites, des explosions. Et on est servit.

En clair, on est loin du chef d'oeuvre. On assiste ici pendant 1h30 à un film pop-corn sans profondeur. Laissez votre cerveau de côté, prenez plutôt des cacahuètes et du Coca, et vous allez passer un bon moment sur votre canapé.


samedi 1 juin 2013

Daft Punk - Random Access Memories

Pour commencer ce blog, on va parler musique. Récente. Du mois, même.
Et oui aujourd'hui, on va écouter le dernier album des Daft Punk, Random Access Memories.



On ne présente plus les Daft Punk, duo français de la scène électronique mondialement connus, caché sous leurs casques. Et pourtant, même avec un film réalisé par Leigi Matsumoto (Albator) illustrant l'album Discovery et la composition de la bande originale de "Tron: Legacy" au compteur, le duo casqué n'en est étonnamment qu'à son 4ème album studio.
Mais quel album.
Déjà, le premier single "Get Lucky", en duo avec Pharrell Williams, avait fait couler beaucoup d'encre numérique à sa sortie. Mélange de pop/funk/disco, le publique à été bien étonné de ce titre (et moi le 1er !). "C'est de la merde", "c'est pas du Daft Punk", "c'est trop commercial", "c'est quoi cette house toute pourrie" a-t-on put lire ici et là sur la toile. Alors oui, ça change pas mal de style par rapport aux anciens titres du groupe, mais purée, que c'est bon ! On jouit ici d'un savant mélange d'instruments classique (guitare, batterie, etc...) et du savoir faire des Daft Punk pour se perdre dans un titre décidément retro mais tellement efficace.

Alors que vaut le reste de l'album, telle est la question ?
Et bien on est dans la même ligné que le single: des titres efficaces, parfois pop, encore disco (Lose Yourself to Dance, toujours accompagné de Pharrell Williams, ou encore "Instant Crush", avec Julian Casablancas, chanteur de The Strokes) sont là pour accrocher, faire bouger les tympans de l'auditeur avec plaisir.

Heureusement, ça ne s'arrête pas là ! Les Daft Punk sont des musiciens, avec un coeur, et on le sens de la mélodie. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que lorsqu'ils veulent de l'émotion, c'est efficace. Ecouter les titres "The Game of Love" ou "Within" seul le soir, vous vous mangerez un gros coup de nostalgie dans la figure.

A côté de ça, il y des OMNIs (Objets Musicaux Non Identifiés), comme "Fragments of Time", en duo avec Todd Edwards qui vous projète en plein film d'amour des années 70 (comédie romantique hein, pas porno), ou encore "Doin' It Right" avec Panda Bear, légèrement répétitif, mais qui nous rappelle qu'on est quand même sur un album de Daft Punk (à la piste 12, il était temps).

Mais le top du top, c'est de trouver des titres de plus de 8 minutes, construits, prenanent le temps d'installer l'ambiance. Je pense surtout à "Touch", featuring Paul Williams, qui use et abuse d'électronique pour notre plus grand plaisir auditif.
Notons aussi le chef-d'oeuvre qu'est "Giorgio By Moroder", dit par Giorgio Moroder. Ici les Daft Punk nous offre un émouvant hommage à ce musicien qui popularisa l’électronique over the world ! Pour ceux qui ont la flegme de se renseigner sur le monsieur, il a entre autre travaillé avec Donna Summer et composé la B.O de "Midnight Express". Ici, la voix de G.M racontant sa vie musicale est accompagné d'une magnifique musique, tellement à son image (on a parfois l'impression d'entendre les notes de "Chase" justement).



La dernière piste, "Contact", elle me laisse perplexe. Elle me fait tellement pensé à "Pacific Coast Highway" de Kavinsky que je sais pas comment la prendre. Même délire, une voix-off assiste à un évènement et commente en direct, sur une musique au tempo léger.
N’empêche que l'intensité crescendo du titre lui donne toute sa saveur, surtout après 1h15 d'écoute (et oui, ils ont pas été avares en quantité les Daft Punk).

Alors que penser de l'album ? Disque de l'année ? Grosse blague ?
Pas facile à dire. C'est sûr, on est loin des classiques du groupe. Cependant les petits gars ont innové, créer un produit original, parfois un peu décousu. Il n'y a en effet pas vraiment de ligne directrice sur cette album, pas d'unité apparente. Si ce n'est justement la désunité. D'ailleurs le titre est en lien avec ça. "Random Access Memories", en référence à la RAM des ordinateurs. On travail au vif, on écrit les titres, on verra après. Pas trop ma tasse de thé ce chaos. Alors c'est sûr, y'a des titres complètement FM, faut accrocher, et d'autres tellement construit que ça devient dur de suivre. Difficile de trouver un publique qui accrochera à la totalité des 13 titres de l'album.
En bref, un album à écouter, et à acheter après.

Les titres phares (bretons): "Giorgio By Moroder", "Instant Crush" & "Get Lucky".

Présentation

Bienvenue sur le blog "Chronique des Médias" !

Pas besoin de longue présentation, le titre est, je pense, assez explicite. Vous pourrez retrouver ici régulièrement de courtes chroniques de films, albums, jeux-vidéos qui m'ont marqué. Pas forcement de la nouveauté cependant, j'aime fouiner dans les vieux pots.
Attention, les propos qui seront tenus sont purement subjectif. Sans trop démonter un produit, si je ne l'aime pas, je le dirais. Et si je l'aime, j’écrirais un pavé pour partager ma passion !

Sur ce, bonne lecture !